0.1 - « MONDE/ SÉCURITÉ : Venezuela, Liberia, République Dominicaine, Argentine… Les habitants de ces pays ne se sentent pas en sécurité. C’est ce qu’il ressort du classement annuel sur la sécurité dans le monde, établi par la société américaine de sondages Gallup. « Seuls 12 % des Vénézuéliens se sentent en sécurité en marchant dans les rues la nuit… » Mais ils ne sont pas les seuls. Dans le monde entier, le sentiment de sécurité varie grandement, en fonction du pays où on habite. Chaque année, la société de sondages Gallup, basée aux États-Unis, établit son « index sur la loi et l’ordre », à partir d’une enquête menée dans 135 pays du monde. »
0.2 – « CYBERCRIMINALITE/ Types de cybercriminalité : La cybercriminalité se développe considérablement dans le monde de la technologie aujourd’hui. Les criminels du World Wide Web exploitent les informations personnelles des internautes à leur avantage. Ils utilisent allègrement le dark web pour acheter et vendre des produits et des services illégaux. Ils réussissent même à avoir accès à des informations classifiées du gouvernement.
La cybercriminalité atteint un niveau record, coûtant chaque année des milliards de dollars aux entreprises et aux particuliers. Ce qui est encore plus effrayant, c’est que ce chiffre ne représente que les 5 dernières années sans espoir que cela se termine un jour. L’évolution de la technologie et l’accessibilité croissante des technologies intelligentes signifient qu’il existe de nombreux points d’accès aux domiciles des utilisateurs à exploiter... »
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1 - CYBERSECURITE : Les dépenses en cybersécurité dans les services financiers augmentent
On constate une hausse de 15 % entre 2019 et 2020, selon un rapport. Les grandes banques et autres sociétés de services financiers ont augmenté leurs dépenses en cybersécurité de 15 % cette année. La pandémie et le télétravail seront probablement la cause de nouvelles hausses, selon une étude de Deloitte & Touche et le Financial Services Information Sharing and Analysis Center, un groupe industriel connu sous le nom de FS-ISAC.
Les dépenses moyennes par employés s’élèvent à 2691 $, contre 2337 $ en 2019. Certaines entreprises ont même budgété jusqu’à 3322 $ par employé pour la cybersécurité, soit une augmentation de 322 $ par rapport au maximum de l’année dernière, note le Financial Planning dans un article récent. Pour des institutions telles que JP Morgan Chase ou Wells Fargo, cela se traduirait par des dépenses de respectivement 850 millions de dollars (M$) et 900 M$ par an. Pour Bank of America et Citigroup, cela représenterait environ 700 M$ chacun.
À noter que les dépenses en matière de cybersécurité sont en augmentation depuis les quatre dernières années. Les services financiers sont une cible privilégiée pour les cybercriminels. Les cyberattaques ont d’ailleurs bondi au premier trimestre de 2020, les criminels essayant de profiter de la peur et de la confusion causées par la COVID-19. L’enquête Deloitte-FS-ISAC a été réalisée de fin 2019 à janvier 2020. 53 entreprises y ont participé, dont des banques, des compagnies d’assurance et des prêteurs non bancaires.
Source : www.finance-investissement.com/ Par Finance et Investissement/ 10 août 2020/
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2 - Banques / Finance/ Cyberattaques : comment les banques déjouent les nouvelles menaces
PIRATAGE. Victimes d’offensives de plus en plus sophistiquées, les établissements financiers s’équipent de nouveaux outils pour les contrer. Et tentent de s’associer pour se protéger.
Les dernières heures de 2019 ont viré au cauchemar pour Travelex. La veille de la Saint-Sylvestre, le géant britannique des services de change a été victime d'une cyberattaque d'une ampleur inédite. Le réseau informatique interne de la société a été piraté par un ransomware, ou rançongiciel en français. Ce type de virus permet de chiffrer les données d'un ordinateur pour les rendre incompréhensibles et inutilisables par leur propriétaire, les pirates exigeant alors le versement d'une rançon pour débloquer le système informatique. Plus de trois semaines après le début de l'attaque, la société de change n'a toujours pas repris une activité normale et indique, sur son site, travailler actuellement « à la restauration de [ses] systèmes ».
Dans les premiers jours, la paralysie a été totale. Pour éviter que le virus ne se propage, Travelex a rapidement mis hors ligne l'ensemble de ses services sur Internet et a prié tous ses employés de rendre leur ordinateur afin de limiter la contamination. Seules ses activités dans les bureaux de change ont pu être maintenues, les salariés s'armant de bons vieux stylos et de feuilles de papier pour tracer les flux. Mais les clients de la société n'ont pas été les seuls à se trouver incommodés par ce piratage.
De nombreuses banques utilisatrices de Travelex, comme Barclays, HSBC ou Royal Bank of Scotland, n'ont pas été en mesure de fournir des devises à leurs propres clients pendant plusieurs jours. Travelex, qui s'est entourée d'experts mondiaux de la cybersécurité, assure aujourd'hui qu'aucune preuve ne montre que les données personnelles de ses clients ont été compromises, alors même que les pirates - dont l'identité est inconnue - menacent de publier les données relatives à leurs cartes bancaires si une rançon de 6 millions de dollars n'est pas versée.
_ Des millions de clients concernés dans le monde
La mésaventure de Travelex est loin d'être un cas isolé. L'été dernier, Capital One, le troisième plus gros émetteur de cartes de crédit aux États-Unis, a été victime d'un piratage informatique massif concernant les données personnelles de plus de 100 millions de clients ou prospects américains. Un peu moins d'un tiers de la population des États-Unis (327 millions de personnes) était donc concernée par ce piratage hors norme. Quelques jours auparavant, les données de 4,2 millions de clients de la banque canadienne Desjardins ont été volées. Début 2019, Bank of Valletta, la plus grande banque maltaise, a également été la cible des pirates informatiques qui ont tenté de s'emparer de 13 millions d'euros.
En 2017, les données bancaires de 400.000 clients de l'italien UniCredit avaient été piratées. Un an auparavant, une attaque avait touché les comptes de 40.000 clients de Tesco Bank, filiale de la chaîne de supermarchés britanniques. Parmi eux, 20.000 auraient subi des retraits frauduleux. Force est de constater que les établissements financiers sont la cible de cyberattaques de plus en plus récurrentes et sophistiquées. "Aujourd'hui, 50 % des attaques connues sont d'origine étatique et, parmi elles, 20 % concernent le secteur bancaire », indique Thierry Olivier, directeur de la sécurité des systèmes d'information du groupe Société Générale.
« Dès lors que vous avez une activité BtoC, c'est-à-dire qui vise des particuliers, vous êtes plus exposé aux cyberattaques, car les données personnelles ont une valeur et peuvent être revendues », explique de son côté Guillaume Vassault-Houlière, directeur général de YesWeHack, une start-up qui propose aux entreprises de détecter leurs failles de sécurité informatique grâce à des campagnes dites de bug bounty, qui mobilisent une communauté de hackers éthiques rémunérés à la prime. Outre l'attrait pour les données personnelles, les attaquants sont, bien sûr, motivés par les gains financiers directs, et parfois par des convictions écologiques.
La numérisation croissante des services financiers, accélérée par l'arrivée de nouveaux acteurs sur le marché, augmente également la surface d'exposition des banques aux attaques. « Aujourd'hui, au moins 30 % de notre chiffre d'affaires est réalisé auprès d'entreprises du secteur de la finance. Nous travaillons à la fois avec de grandes banques européennes et asiatiques et des fintech », précise Guillaume Vassault-Houlière. Au cours de ses différentes campagnes, la jeune pousse a pu identifier des failles significatives sur les systèmes de paiement ou les applications mobiles.
Preuve de la gravité de la situation, la Banque centrale européenne a placé le risque cyber parmi les trois facteurs de risque les plus élevés pour les banques de la zone euro en 2020. « C'est un risque qui existe depuis longtemps, mais c'est la première fois que le superviseur européen le place dans le top 3 », souligne Thierry Olivier.
_ Plusieurs types d'attaque
Plusieurs types d'attaque sont actuellement « à la mode ». Il y a d'abord des attaques très ciblées, développées par des groupuscules de hackers, qui n'hésitent pas à s'immiscer de longs mois dans les systèmes d'information des établissements avant de déployer un piratage d'envergure. Les hackers tendent aussi à s'attaquer aux différents partenaires de l'entreprise ciblée, souvent plus vulnérables. On assiste également au développement de logiciels malveillants visant les smartphones - un mode opératoire qui, selon Thierry Olivier, devrait monter en puissance en 2020. Concrètement, les attaquants envoient à des utilisateurs un message contenant un lien infecté. Lorsque le propriétaire du smartphone clique sur le lien de ce message non sollicité, cela déclenche le téléchargement d'un malware qui va prendre la main sur l'application bancaire. « Au cours du seul quatrième trimestre 2019, nous avons détecté plus de 1.600 souches de ces malwares visant les applications bancaires », s'alarme Thierry Olivier.
. Le « jackpotting », ou cyberbraquage de DAB
Dans une moindre mesure, les banques ont aussi été victimes ces derniers mois d'une vague de « jackpotting », ces attaques, impressionnantes car visibles, visant les distributeurs automatiques de billets (DAB). Les attaquants achètent d'abord un DAB, par exemple sur Alibaba, pour comprendre son fonctionnement et la manière dont il peut être piraté. Ils connectent ensuite leur PC à l'ordinateur du distributeur et le détournent de ses fonctions initiales. « Dans ce cas, il s'agit plutôt d'un préjudice d'image pour la banque, car les pertes financières ne représentent que quelques dizaines de milliers d'euros », commente Thierry Olivier.
Pour contrer ces attaques protéiformes, la priorité doit être donnée au bon respect des règles d'hygiène informatique, estime le « Monsieur Cybersécurité » de Société Générale. Parmi elles, la mise à jour des antivirus, le fait de chiffrer les données sensibles, d'effectuer des sauvegardes régulièrement ou encore de gérer plus finement les droits d'accès des utilisateurs. La banque utilise en parallèle de nouveaux outils, qui pourraient remplacer à l'avenir les antivirus, permettant de détecter des activités anormales d'un poste de travail, comme l'exfiltration de données au moment de l'ouverture d'un fichier Word.
La banque de la Défense prévoit par ailleurs de renforcer ses exigences à l'égard de ses fournisseurs et de mettre l'accent sur la gestion de crise, car, si une attaque majeure n'a pas encore ébranlé de grandes banques françaises, « la probabilité que cela arrive n'est pas nulle », admet Thierry Olivier. L'ensemble de ces efforts gonfle mécaniquement les investissements dédiés à la cybersécurité. Société Générale, qui y consacre déjà plusieurs centaines de millions d'euros par an, a ainsi multiplié par trois ses effectifs en trois ans. « Nous comptons aujourd'hui plus de 700 personnes dans le monde dédiées à la cybersécurité », précise Thierry Olivier.
. Un risque systémique
La prolifération des attaques informatiques et leur sophistication concernent bien sûr tous les pans de l'économie, mais l'industrie financière présente une particularité : son interconnexion. « Nous devons traiter les cyberattaques comme un risque systémique », car le secteur financier « est connecté à tous les secteurs de l'économie », avait mis en garde le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, lors d'une conférence sur la cybersécurité organisée en mai 2019, dans le cadre du G7 Finances. « Se protéger soi-même, ce n'est pas suffisant, il faut avoir une approche globale au niveau du système », avait abondé Guillaume Poupard, le patron de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), invité à cette même conférence.
Depuis quelques mois, les banques participent donc à des groupes de travail organisés par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), adossée à la Banque de France. « Nous échangeons de plus en plus nos bonnes pratiques et nos retours d'expérience », témoigne Thierry Olivier. Outre-Atlantique, cette coopération va un cran plus loin, puisque huit grandes banques américaines se sont associées avec pour objectif de mettre sur pied une unité de défense unique, de sorte que, si un établissement attaqué ne peut plus proposer ses services, ses clients puissent réaliser leurs transactions auprès d'une autre banque. Après des mois d'échanges, le dispositif n'a toutefois pas encore vu le jour. Au printemps dernier, la Banque de France a, pour sa part, piloté la première simulation d'attaque informatique transfrontalière.
Source : www.latribune.fr/ Par Juliette Raynal/ 27/01/2020/
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3 - CYBERCRIMINALITE : Quels sont les différents types de cybercriminalité ?
La cybercriminalité se développe considérablement dans le monde de la technologie aujourd’hui. Les criminels du World Wide Web exploitent les informations personnelles des internautes à leur avantage. Ils utilisent allègrement le dark web pour acheter et vendre des produits et des services illégaux. Ils réussissent même à avoir accès à des informations classifiées du gouvernement.
La cybercriminalité atteint un niveau record, coûtant chaque année des milliards de dollars aux entreprises et aux particuliers. Ce qui est encore plus effrayant, c’est que ce chiffre ne représente que les 5 dernières années sans espoir que cela se termine un jour. L’évolution de la technologie et l’accessibilité croissante des technologies intelligentes signifient qu’il existe de nombreux points d’accès aux domiciles des utilisateurs à exploiter. Tandis que les forces de l’ordre tentent de s’attaquer au problème croissant, le nombre de criminels continue de croître, profitant de l’anonymat d’Internet.
_ Qu’est-ce que la cybercriminalité ?
La cybercriminalité est définie comme un crime lorsqu’un ordinateur est l’objet du crime ou est utilisé comme outil pour commettre une infraction. Un cybercriminel peut utiliser un appareil pour accéder aux informations personnelles d’un utilisateur, à des informations confidentielles professionnelles, à des informations gouvernementales, ou pour désactiver un appareil. Vendre ou obtenir les informations citées plus haut est aussi considéré comme de la cybercriminalité.
_ Catégories de cybercriminalité
La cybercriminalité se divise en trois grandes catégories : la cybercriminalité individuelle, la cybercriminalité contre la propriété et la cybercriminalité gouvernementale. Les types de méthodes utilisées et les niveaux de difficulté varient selon la catégorie.
Propriété : Il s’agit d’un cas réel où un criminel possède illégalement les coordonnées bancaires ou de carte de crédit d’une personne. Le pirate vole les coordonnées bancaires d’une personne pour avoir accès à des fonds, faire des achats en ligne ou lancer des arnaques par hameçonnage (phishing) pour inciter les gens à divulguer leurs informations. Ils pourraient également utiliser un logiciel malveillant pour accéder à une page Web contenant des informations confidentielles.
Individuel : Cette catégorie de cybercriminalité implique une personne qui distribue des informations malveillantes ou illégales en ligne. Il peut s’agir de cyberharcèlement, de distribution de pornographie et de trafic.
Gouvernement : C’est la cybercriminalité la moins répandue, mais c’est l’infraction la plus grave. Un crime contre le gouvernement est également connu sous le nom de cyberterrorisme. La cybercriminalité gouvernementale comprend le piratage de sites Web gouvernementaux, de sites militaires ou la diffusion de propagande. Ces criminels sont habituellement des terroristes ou des gouvernements ennemis d’autres pays.
_ Les types de cybercriminalité
. Les attaques DDoS : Celles-ci servent à rendre un service en ligne indisponible et à détruire le réseau en submergeant le site de trafic provenant de diverses sources. Les grands réseaux de périphériques infectés, appelés botnets, sont créés en déposant des logiciels malveillants sur les ordinateurs des utilisateurs. Le pirate informatique pirate ensuite le système lorsque le réseau est en panne.
. Les botnets : Les botnets sont des réseaux d’ordinateurs compromis contrôlés de manière externe par des pirates informatiques à distance. Les pirates envoient ensuite des spams ou attaquent d’autres ordinateurs via ces botnets. Ils peuvent également être utilisés pour agir en tant que virus et effectuer des tâches malveillantes.
. Le vol d’identité : Ce cybercrime se produit lorsqu’un criminel obtient l’accès aux informations personnelles d’un utilisateur pour lui voler de l’argent, accéder à ses informations confidentielles ou participer à une fraude fiscale ou une fraude à l’assurance maladie. Ils peuvent aussi ouvrir un compte téléphonique ou internet à votre nom, utiliser votre nom pour planifier une activité criminelle et réclamer les aides que vous donne le gouvernement. Pour ce faire, ils piratent les mots de passe de l’utilisateur et récupèrent des informations personnelles sur les réseaux sociaux ou en envoyant des emails de phishing.
. Le cyber harcèlement (Cyberstalking) : Ce type de crime implique un harcèlement en ligne où l’utilisateur est soumis à un très grand nombre de messages en ligne et par email. Généralement, les cyber harceleurs utilisent les réseaux sociaux, les sites web et les moteurs de recherche pour intimider et inspirer la peur chez le harcelé. habituellement, le cyber harceleur connait sa victime et veut lui faire peur et qu’il se sente en danger.
. L’ingénierie sociale : L’ingénierie sociale fait référence à des pratiques de manipulation psychologique à des fins d’escroquerie. Les criminels vous contactent directement, habituellement par téléphone ou par email. Ils veulent gagner votre confiance et se font passer pour l’agent d’un services clientèle afin que vous lui fournissiez les informations dont il a besoin. Il s’agit généralement d’un mot de passe, du nom de l’entreprise pour laquelle vous travaillez ou vos coordonnées bancaires. Les cybercriminels trouveront ce qu’ils peuvent à propos de vous sur internet puis tenteront de vous ajouter comme ami sur les réseaux sociaux. Une fois qu’ils ont accès à un compte, ils peuvent vendre vos informations ou sécuriser des comptes en votre nom.
. Les PUPs : Les PUPs ou Potentially Unwanted Programs (Programmes Potentiellement Indésirables) sont moins menaçants que les autres cybercrimes mais sont un type de logiciel malveillant. Ils désinstallent les logiciels nécessaires sur votre système, y compris les moteurs de recherche et les applications pré-téléchargées. Ils peuvent contenir des logiciels espions ou publicitaires, il est donc judicieux d’installer un antivirus pour éviter les téléchargements malveillants.
. Phishing : Ce type d’attaque implique que des pirates informatiques envoient des pièces jointes ou des URL malveillantes à des utilisateurs pour accéder à leurs comptes ou à leur ordinateur. Les cybercriminels sont de plus en plus déterminés et nombre de ces emails ne sont pas signalés comme spam. Les utilisateurs sont piégés dans des emails affirmant qu’ils doivent changer leur mot de passe ou mettre à jour leurs informations de facturation, donnant ainsi accès aux criminels.
. Contenu interdit / illégal : Ce type de cybercrime implique des criminels partageant et distribuant du contenu inapproprié pouvant être considéré comme très pénible et offensant. Le contenu offensant peut inclure, sans toutefois s’y limiter, une activité sexuelle entre adultes, des vidéos d’une extrême violence et des activités criminelles. Le contenu illégal comprend des documents prônant des actes liés au terrorisme et à l’exploitation d’enfants. Ce type de contenu existe à la fois sur Internet et sur le Dark Web, un réseau anonyme.
. Les escroqueries en ligne : Elles se présentent généralement sous la forme de publicités ou de spams contenant des promesses de gains ou des offres aux montants irréalistes. Les escroqueries en ligne incluent des offres alléchantes « trop belles pour être vraies » et peuvent, lorsque l’on clique dessus, faire entrer des virus et compromettre vos informations.
. Les kits d’exploitation : Les kits d’exploitation ont besoin d’une vulnérabilité (bug dans le code d’un logiciel) pour prendre le contrôle de l’ordinateur d’un utilisateur. Ce sont des outils prêts à l’emploi que les criminels peuvent acheter en ligne et utiliser contre toute personne disposant d’un ordinateur. Les kits d’exploit sont mis à jour régulièrement, comme les logiciels normaux, et sont disponibles sur les forums de piratage sur le web.
Source : //www.pandasecurity.com/ January 23, 2019/
https://www.pandasecurity.com/france/mediacenter/securite/types-de-cybercriminalite/
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4 – POLITIQUE/ SAHEL/ MAGHREB : Le fléau du terrorisme au Sahel et au Maghreb
Bien que le Daesh ait succombé au Moyen-Orient, le djihadisme est toujours vivant et prospère au Sahel et au Maghreb. Les autorités de la région tentent de contenir cette menace depuis des années. La France envoie des troupes pour combattre les groupes armés depuis 2013, mais les années passent et l'insécurité persiste. C'est une poudrière aux portes de l'Europe qui n'a pas encore été maîtrisée. Un fléau qui semble n'avoir pas de fin précise. Afin d'aborder les problèmes de cette partie du monde, la Fondation euro-arabe a organisé un dialogue virtuel avec Carlos Echevarría, professeur de relations internationales à l'UNED, ce jeudi.
"Le Daesh, avec Al-Qaïda, est un véritable casse-tête pour les autorités de la région et pour nous. Ils ont une grande capacité à recruter des militants dans la région", a déclaré le professeur. La pauvreté et le manque d'espoir constituent le terreau idéal pour les jeunes sans perspectives d'avenir qui souhaitent se joindre à la cause du djihadisme. "La pandémie n'a pas arrêté la terreur", a expliqué M. Echevarria.
Bien que le problème du terrorisme soit bien ancré, des améliorations ont été constatées ces derniers mois. "La France a mobilisé beaucoup de moyens militaires et l'opération Barkhane commence à porter ses fruits, mais on ne peut pas baisser sa garde. Les défis à venir sont très importants", a déclaré M. Echevarria. Outre la mauvaise situation économique de la région, les effets du changement climatique ont des conséquences mortelles pour la région. L'augmentation des températures rend les conditions plus difficiles pour les cultures.
De nombreux groupes sont actifs dans la région, bien que beaucoup soient regroupés sous l'égide d'Al-Qaïda au Sahel. D'autres se réfugient également sous l'égide de l'État islamique du Grand Sahel. Le scénario de guerre en Syrie ne contribue pas à atténuer les problèmes au Sahel et le conflit est une source de nouveaux terroristes.
Le terrorisme n'est pas le seul crime commis dans la région. Le trafic de drogue, de personnes et même d'ivoire est également très répandu. Ce sont les terroristes eux-mêmes qui se livrent à ces pratiques. "Même s'ils commettent ce type de crime, nous ne pouvons pas oublier qu'ils sont toujours des terroristes, ce ne sont ni des bandits ni des voleurs", a déclaré M. Echeverria. "Lorsque les talibans produisent de l'héroïne, nous devons tenir compte du fait qu'ils le font pour financer leurs activités terroristes. Leur projet est dynamisé par le trafic illicite", a souligné le professeur.
Les dégâts de l'action jihadiste pour la population sont énormes. De nombreuses personnes ont été déplacées de leurs foyers par la violence. Les conflits intracommunautaires ont également augmenté en raison de l'insécurité et de l'instabilité dans la région, et l'Europe est très préoccupée par ce qui se passe de l'autre côté de la Méditerranée. "C'est l'une de nos frontières et tous les pays doivent s'engager à s'attaquer à ce problème", a demandé M. Echevarria. Un autre problème de la crise du Sahel est qu'elle tend indirectement les relations entre le Maroc et l'Algérie.
. La tragédie en Libye
La situation de guerre permanente dans laquelle la Libye vit depuis près de 10 ans n'atténue en rien ce qui se passe au Sahel. "Kadhafi avait réussi à maintenir le pays uni par la force. Après sa chute, la fragmentation était inévitable", a expliqué Carlos Echevarría. Bien que la situation en Libye soit très complexe, la guerre a fait moins de victimes qu'en Syrie et a bénéficié d'une moindre couverture médiatique. Ces dernières années, la participation occidentale au conflit a été réduite et des pays tels que la Russie et la Turquie ont pris la tête du mouvement.
Source : //atalayar.com/fr/ 9 juillet 2020/ Celia López
https://atalayar.com/fr/content/le-fl%C3%A9au-du-terrorisme-au-sahel-et-au-maghreb/
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5 – SOCIÉTÉ/ Prostitution, braquages, grand banditisme : le bilan annuel de la criminalité organisée
Le Sirasco, organe de renseignement criminel de la police nationale, a livré mercredi son bilan annuel. Le service de police note dans ses conclusions un développement du proxénétisme de cité, la baisse des vols à main armée, ou encore l'attrait du grand banditisme pour les gains des jeu. L'organe de renseignement criminel de la police nationale a livré mercredi son bilan annuel.
"Nous sommes face à une criminalité polyvalente, protéiforme, mondialisée", lance Cécile Augeraud, à la tête du Sirasco, brandissant le rapport annuel 2018 sur la criminalité organisée, pavé de 250 pages. Les deux infractions "irradiantes", dit-elle, sont le blanchiment et le trafic de stupéfiants. Par ailleurs, les malfaiteurs utilisent de plus en plus les nouvelles technologies à leur profit, comme le cryptage des conversations via Whatsapp ou Viber.
. Boom de la prostitution sur Internet
En France, l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH) de la police judiciaire dénombre 40.000 prostituées, bien peu par rapport à l’Allemagne où elles sont 400.000. En 2018, indique Jean-Marc Droguet, à la tête de l’OCRTEH, "69 réseaux ont été démantelés, dont 32 concernaient de la prostitution de voie publique, 31 de la prostitution logée, via Internet, 4 les deux à la fois, et les deux derniers des massages". Les policiers ont identifié en 2018, 944 mis en cause, et 950 victimes. "La tendance, analyse Jean-Marc Droguet, est la baisse de la prostitution de rue, dans les grands agglomérations mais aussi sur les routes des départementales, avec un report possible sur la prostitution avec Internet."
Les clients se cacheraient-ils pour échapper à une éventuelle amende, comme le rend possible la loi du 13 avril 2016. En 2018, 1.185 clients ont été verbalisés. Pour le moment, il est difficile d’analyser précisément les conséquences de cette loi, selon Jean-Marc Droguet. Mais le boom de la prostitution sur Internet est "une tendance européenne". Internet a aussi facilité l’émergence d’un proxénétisme de cité, qui est en pleine mutation. "A l’origine, des recruteurs issus de cités sensibles exploitaient des filles de leur entourage. Aujourd’hui les victimes se recrutent via les réseaux sociaux, les soirées… Elles sont souvent dans des situations de précarité économique, sociale, éducative, en rupture familiale." Parmi les 270 victimes identifiées en 2018, 47% sont mineures.
. Baisse des vols à main armée
Frédéric Doidy, chef de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) note une baisse de 27% des vols à main armée entre 2017 et 2018. En huit ans, le nombre des braquages avec arme de poing est passé de 5.727 à 2.157. Les banques attaquées, "c’est de l’histoire ancienne" ; en 2018, c’est arrivé 26 fois. Surprise, "les malfaiteurs se braquent davantage entre eux". Ils attaquent les convois de produits stupéfiants, en utilisant parfois des balises, des gyrophares et même des uniformes de policiers. Par ailleurs, les règlements de compte restent stables : 77 en 2018, qui ont fait 106 victimes dont 54 sont décédées. "Le plus souvent, ils sont liés au trafic de stupéfiants", précise Frédéric Doidy.
. Les bandits lorgnent sur l’univers du jeu
"Notre but est d’éviter l’infiltration des criminels dans l’univers du jeu", pointe Philippe Ménard, du Service central des courses et jeux (SCCJ). Son service est à l’origine de plus de 20.000 enquêtes par an, sur tous les points de vente de la Française des jeux, le PMU, les casinos… La France compte 201 casinos, soit 38% du parc européen, car c’est le seul pays qui conditionne la présence d’une machine à sous à l’existence d’un bâtiment casino. Bientôt, chaque point de vente PMU ou FDJ aura l’obligation d’installer des caméras de vidéosurveillance, notamment pour vérifier que les joueurs ne sont pas mineurs. Un dispositif anti-blanchiment sera également intégré.
Source : www.lejdd.fr/ 4 juillet 2019/ Par Plana Radenovic/
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6 – AFRIQUE/ CRIMINALITE/ TERRORISME : Au Nigeria, la crainte de voir le crime organisé nouer des liens avec le terrorisme
Cette semaine, plusieurs manifestations se sont produites dans des localités de l’Etat de Katsina, dans le nord du Nigeria, pour exprimer le ras-le-bol contre la montée du « banditisme » et des violences contre les civils. Une insécurité, qui selon plusieurs observateurs, aurait de plus en plus de liens avec les groupes jihadistes actifs dans le Lac Tchad.
« Nous ne sommes plus de l’APC (All Progressive Congress, le parti au pouvoir) », « Non à l’insécurité » : les slogans brandis par les jeunes de Yankara témoignent de leur désespoir face aux attaques récurrentes contre les civils et marque une distance nette avec le parti du président. Muhammadu Buhari a eu des mots sobres pour condamner les récentes attaques qui ont fait 57 morts en début de semaine dans le Katsina, évoquant des « incidents sporadiques ». L’armée mène des opérations dans les Etats de Katsina et de Zamfara pour « neutraliser des bandits », selon ses termes. Mais en vain.
A l’origine de ces violences, des tensions entre éleveurs et agriculteurs, qui se divisent autour de la répartition des ressources foncières. Cela se traduit par du vol de bétail et des enlèvements contre rançons menés par des réseaux de crimes organisés. Ces réseaux, selon plusieurs observateurs, se sont renforcés et tentent d’établir des connexions avec des groupes terroristes qui avaient disparu de cette zone. A l’image d’Ansarou ou encore de l’Iswap, la branche ouest-africaine de l’organisation Etat islamique.
« Nous avons des informations selon lesquelles Boko Haram d’Abubakar Shekau et l’Iswap tenteraient de s’étendre du nord-est vers cette région », avertit Nnamdi Obasi, chercheur pour l’International Crisis Group (ICG). Cet analyste craint de voir une réelle « passerelle » qui relierait les insurrections islamiques du Sahel et celles qui sévissent dans le Lac Tchad.
Source : www.rfi.fr/ Publié le : 13/06/2020/
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200612-nigeria-liens-mont%C3%A9e-banditisme-jihadisme-craintes/
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7 – AFRIQUE/ JEUNESSE/ INSECURITE : au Nigeria, Amnesty pointe les conséquences désastreuses de l'insécurité sur les jeunes
Voilà plus de dix ans que le nord-est du Nigeria est déstabilisé par l’insécurité provoquée par l’insurrection armée de groupes jihadistes. Cette insécurité se répercute de manière néfaste sur les jeunes : dans un rapport publié ce mercredi 27 mai et intitulé « Nous avons séché nos larmes ; gérer les conséquences du conflit sur les enfants dans le nord-est du Nigeria », l’ONG Amnesty International enquête sur les violences commises sur les jeunes, à la fois par les jihadistes et par les forces armées.
Cette enquête évoque d’abord la brutalité de Boko Haram. Les jihadistes enlèvent régulièrement de nombreux jeunes à l’image des lycéennes de Chibok qui sont recrutés comme enfants soldats, ou mariées de force, pour les adolescentes. Dans les zones contrôlées par les djihadistes, les enfants sont « victimes d’actes de torture, et contraints à assister à des exécutions en public », souligne ce rapport. Cette enquête dénonce aussi les violences commises par l’armée, qui selon Amnesty, place de nombreux jeunes en détention de manière illégale et les torture dans des casernes. Comme celle de Giwa et la base militaire de Kainji, où se côtoient des jeunes ayant fui les violences et d’anciens combattants s’étant volontairement rendus pour retrouver une vie civile. Amnesty International estime qu’au moins 10 000 personnes, dont de nombreux mineurs, sont mortes en détention pendant le conflit.
« Les conditions à Giwa sont tellement horribles qu’on pourrait en mourir » raconte un adolescent de 14 ans, cité par Amnesty. « Il n’y a pas d’endroit pour s’allonger [...] Il fait chaud, tous les habits étaient mouillés, comme si on nous avait mis dans un fleuve [...] Jusqu’à présent, personne ne m’a dit pourquoi j’ai été emmené là-bas, ce que j’ai fait, pourquoi j’étais en détention. Je me demande pourquoi j’ai fui [Boko Haram] », se désole ce jeune.
Enfin, cette enquête critique le programme de réinsertion dénommé « couloir de sécurité ». Un programme notamment financé par l’Union européenne, le Royaume-Uni et les États-Unis. Selon Amnesty, le centre situé dans l'État de Gombe, qui vise à « déradicaliser » et à « réhabiliter » d’anciens combattants, s’assimile à un « lieu de détention illégal », où jeunes et adultes travaillent sans être rémunérés. Cela s’apparente à « du travail forcé », commente le rapport. Si ces jeunes ne sont pas libérés et soutenus, avertit Amnesty, c’est « toute une génération qui risque d’être sacrifiée ». La priorité pour le nord-est du Nigeria, reste l’accès à l’éducation, conclut ce rapport.
Source : www.rfi.fr/ Publié le 27/05/2020/ Modifié le 27/05/2020/
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200527-rapport-amnesty-impact-jeunes-nigeria-insecurite/
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8 – AFRIQUE/ CRIMINALITE : en Côte d’Ivoire, les défis du Ccdo en matière de lutte contre la criminalité et le grand banditisme:
En un an, le commandant Issiaka Ouattara et ses hommes du Centre de coordination des décisions opérationnelles ont grandement contribué à faire reculer le grand banditisme à Abidjan. Mais ils n’entendent pas s’arrêter là.
La lutte contre l’insécurité ne connaît pas d’anniversaire. Pour marquer le premier anniversaire de la création du Centre de coordination des décisions opérationnelles (Ccdo), les patrons de cette unité mixte ont sorti des chiffres qui confirment le recul du grand banditisme et de la criminalité, dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan. Mais, ni le coordonnateur du Ccdo, le commissaire-divisionnaire Youssouf Kouyaté, ni le chef des opérations, le commandant Issiaka Ouattara dit Wattao ne veulent baisser la garde. Pour cette année, Wattao entend poursuivre le maillage du territoire national, à travers le déploiement des hommes de cette unité dans les grandes villes du pays. Cette perspective est contenue dans un document bilan des activités du Ccdo, un an après sa création.
« Certes beaucoup a été fait, en dépit des difficultés inhérentes à ce genre de missions, eu égard au contexte de sortie de crise marqué par l’embargo sur les armes dont est victime la Côte d’Ivoire, mais il reste au Ccdo de poursuivre son extension aux grandes agglomérations de l’intérieur du pays afin de lui permettre de réussir le maillage du territoire à toutes les populations de la Côte d’Ivoire, par la baisse durable du sentiment d’insécurité », fait remarquer le commandement de cette unité créée sur les cendres de l’ex-Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos).
« L’extension du Ccdo aux grandes agglomérations de l’intérieur à travers les Groupements régionaux d’intervention et de sécurisation (Gris). Il s’agit dans l’immédiat des Gris de San Pedro, Duékoué, Yamoussoukro pour lesquels les infrastructures sont achevées et dont les déploiements en personnels sont attendus. Il s’agit également dans le court et moyen termes des Gris d’Abengourou, Bouaké et Korhogo pour lesquels des prospections de sites ont été déjà réalisées », apprend-on toujours auprès du commandement du Ccdo qui se fixe aussi pour défi : « la poursuite des équipements en matériels, tant en mobilité, en informatique, qu’en communication ».
Mais à Abidjan, le Ccdo devrait, selon nos informations, renforcer sa croisade contre les fameux gangs à la machette, encore appelés ‘’microbes’’. Le bilan des premières actions d’envergure engagées contre cette délinquance juvénile, laisse apparaître, selon les responsables de cette unité, que « le Ccdo à travers ses Groupements, a pu mettre la main sur 68 individus dont la plupart sont des gamins âgés de 13 à 16 ans. Ainsi le Secteur 1 d’Abobo a interpellé 21 individus, le secteur 2 d’Adjamé en a interpellé 27 et le secteur 3 de Yopougon 20. Ce phénomène est récurrent dans trois secteurs, c’est-à-dire le secteur 1 dans la Commune d’Abobo, le secteur 2 dans les communes d’Adjamé et Attécoubé et le secteur 3 à Yopougon. Les secteurs 4 (Cocody) et 5 (Abidjan-sud) restent pour l’heure les moins contaminés dans leurs zones respectives », relève le Ccdo, comme pour dire qu’il a pris la pleine mesure du problème.
« Les moyens supplémentaires que nous allons acquérir, devraient nous permettre de freiner sensiblement ce phénomène qui hante les Abidjanais », confie hors micro, un officier de police membre du Centre opération, ‘’l’état-major’’ du Ccdo. « Ce qui nous réjouit, c’est surtout la confiance que la population place en nous. C’est d’autant plus encourageant que le Cecos, par exemple, avait une réputation qui n’honorait pas ceux qui appartenaient à cette unité. Ceux qui nous craignent, ce sont surtout les malfrats et autres bandits de grand chemin contre lesquels nous sommes en guerre », ajoute l’officier de police.
Source : www.lebabi.net/ 18/09/2020/ Source : Nord-Sud/ Marc Dossa
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9 – AFRIQUE DU SUD/ CRIMINALITE : en Afrique du Sud, meurtres et agressions sexuelles toujours en hausse
En 2019, plus 21.000 personnes tuées dans le pays, soit 58,4 par jour en moyenne. Les meurtres ont encore augmenté en 2019 en Afrique du Sud, l'un des pays les plus violents au monde, selon les statistiques officielles publiées vendredi 31 juillet, avec plus de 21.000 personnes tuées soit 58,4 par jour en moyenne. Au cours des douze derniers mois, 21.325 personnes ont été tuées, selon des statistiques arrêtées en mars, soit une augmentation de 1,4% par rapport à l'année précédente.
Les meurtres ont régulièrement augmenté en Afrique du Sud au cours des dernières années. Concernant les agressions sexuelles, 873 cas de plus que l'année dernière ont été signalés, soit une augmentation de 1,7% à 53.293 cas. Les établissements scolaires deviennent des foyers de violence sexuelle, s'est alarmé le ministre de la police Bheki Cele. Il a souligné que 380 cas de viols ont été signalés dans des écoles, universités, collèges ou garderies.
Les attaques de voitures ont aussi enregistré une forte hausse de 13,3%. Malgré ces chiffres, le ministre a souligné que les statistiques sur la criminalité pour 2019/2020 reflétaient une baisse d'autres infractions telles que les vols. «Au cours de la période, il n'y a eu aucun braquage de banque en Afrique du Sud», a relevé M. Cele. Les vols dans les domiciles ont également enregistré une baisse de 5,8%, tandis que les attaques lors de transferts de fonds ont chuté de 10,4%. Ces statistiques ne prennent pas en compte les effets du confinement, décrété le 27 mars pour 57 jours stricts avant d'être progressivement assoupi, qui a entraîné un net recul de la criminalité violente.
Source : www.lefigaro.fr/ Par Le Figaro avec AFP/ Publié le 31 juillet 2020/
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10 – MONDE/ SÉCURITÉ : Voici les dix pays les plus dangereux du monde
Venezuela, Liberia, République Dominicaine, Argentine… Les habitants de ces pays ne se sentent pas en sécurité. C’est ce qu’il ressort du classement annuel sur la sécurité dans le monde, établi par la société américaine de sondages Gallup. « Seuls 12 % des Vénézuéliens se sentent en sécurité en marchant dans les rues la nuit… » Mais ils ne sont pas les seuls. Dans le monde entier, le sentiment de sécurité varie grandement, en fonction du pays où on habite. Chaque année, la société de sondages Gallup, basée aux États-Unis, établit son « index sur la loi et l’ordre », à partir d’une enquête menée dans 135 pays du monde.
Le classement et les indices obtenus sont établis à partir d’entrevues téléphoniques mais aussi d’entretiens en face à face. Plus de 1 000 personnes par pays, âgées de 15 ans et plus, ont participé à la dernière enquête. Le sondage se base sur le sentiment personnel de sécurité des habitants, le développement économique et social mais surtout sur l’incidence des agressions et des vols durant l’année. En bas de la liste, voici les dix territoires considérés comme les plus dangereux du monde :
1er : Venezuela
La situation s’est encore plus dégradée en 2016. Avec un indice de 42, c’est d’ailleurs le pire des scores enregistré ces dix dernières années. Le sens de la sécurité des Vénézuéliens est au plus bas, seulement 14 % des habitants ont exprimé leur confiance envers la police, selon le rapport de Gallup. En ce qui concerne les indices du classement, le taux d’agression s’amplifie, au moins 22 % des résidents avouent avoir été agressés et 38 % ont subi des vols au cours de l’année 2016. La violence et les vols font presque partie de la culture du pays, voire du continent, car parmi les douze pays les moins sûrs du monde, cinq sont situés en Amérique latine.
2e : Liberia
Avec un indice de 53 dans le classement, la République du Liberia est également une terre perçue comme dangereuse. Le pays est l’un des moins développés du monde et une grande majorité des habitants ont peur de sortir. D’ailleurs, l’ambassade de France répète ses mises en garde : « Il demeure toutefois déconseillé de se rendre au Liberia sauf raison impérative. » Bien que la situation politique et sécuritaire du Liberia se soit notablement améliorée depuis le début de l’année 2012, les braquages à main armée, la criminalité et la délinquance sont les principales hantises des résidents.
3e : Salvador
Il affiche un indice de 54. Pays instable et meurtrier, en 2015 le pays a connu la pire année de violence de son histoire, avec une augmentation de 70 % des homicides en seulement un an. Les habitants du Salvador sont très craintifs car l’insécurité repose sur les trafics de drogues, la violence des différents gangs armés, mais aussi sur les nombreux affrontements entre policiers et jeunes délinquants.
4e : Soudan du Sud
En Afrique subsaharienne, « 14 % des résidents disent avoir été agressés en 2016, plus du double de la moyenne mondiale », affirme le rapport annuel. Avec un indice de 56, le Soudan du Sud fait également partie des pays les plus endettés du monde. Sur place, les combats politiques entre soldats et combattants ont beaucoup affecté les civils depuis la crise de juillet 2016. Une tension permanente règne sur le pays.
5e : Afrique du Sud
Outre la dangerosité des maladies comme le paludisme, les habitants d’Afrique du Sud (indice de 58) ne sont pas convaincus par la sécurité policière. Le taux de criminalité est très élevé (vols sous la menace d’armes à feu, piratages de voitures, viols, meurtres). La menace concerne aussi bien les touristes que les résidents.
6e : Bolivie
Avec un indice à 58, la Bolivie n’est pas connue pour les vols et les agressions mais plutôt pour la petite délinquance comme le trafic de stupéfiants. Par ailleurs, depuis le début d’année 2017, de nombreuses attaques de chiens ont été recensées dans le pays, ce qui a provoqué d’importants cas de rage canine.
7e : Gabon
Malgré ses treize parcs nationaux aux spécificités naturelles uniques, le Gabon fait partie des pays les plus dangereux du monde, ce qui a un fort impact sur le tourisme. Au Gabon aussi, un climat difficile s’est installé. La société Gallup l’a classé au même niveau que la Bolivie et l’Afrique du Sud (58). Entre violence politique et humiliation, les Gabonais se réunissent par bandes pour s’attaquer, voir s’entretuer. De nombreuses vidéos circulent sur les réseaux sociaux, dévoilant la crise sociopolitique du territoire. Les autorités françaises recommandent même au tourisme de se protéger contre l’escroquerie bancaire.
8e : République Dominicaine
Les principales zones touristiques concernées par la délinquance sont : Bavaro, Punta Cana, Saint-Domingue et la péninsule de Samana. Des paysages qui font rêver et pourtant, la République Dominicaine affiche un taux très élevé de délinquance. Les habitants ont confié « ne pas se sentir rassurés » aussi bien dans la capitale que dans les petits villages. Dans les rues, les militaires, les policiers et même les gardiens de banques sont armés. Ces armes ne sont qu’un outil de dissuasion, bien qu’elles révèlent le nombre croissant d’armes illégales qui circulent aujourd’hui dans le pays… D’après le rapport annuel de Gallup, le pays obtient l’indice 60.
9e : Mauritanie
En Mauritanie, les cambriolages sont très fréquents en ville, il est même recommandé aux résidents d’embaucher des gardiens pour surveiller leurs domiciles. Une vigilance accrue est nécessaire dans le pays. Les résidents ne se sentent pas protégés et la menace terroriste sur l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest ne fait qu’accentuer l’insécurité de la population. Au vu des interventions militaires et des troubles politiques, la frontière entre la Mauritanie et le Mali doit absolument être évitée. Les habitants vivent dans l’oppression, d’après le sondage annuel. La Mauritanie obtient l’indice 60.
10e : Argentine
La violence routière est la première source d’insécurité en Argentine, qui connaît un des niveaux de mortalité routière les plus élevés au monde. L’insécurité est bel et bien présente en Argentine, en particulier dans la capitale et les grands centres urbains. Les habitants sont condamnés à vivre dans l’angoisse car aucun quartier n’est épargné : même les zones résidentielles connaissent la délinquance. Par ailleurs, la consommation de drogues a augmenté, ce qui génère une recrudescence des agressions violentes. D’après les statistiques de la société Gallup, l’Argentine se place à la 10e position des pays les moins sûrs du monde, avec un indice de 61.
À l’autre bout du classement, Singapour, l’Ouzbékistan et l’Islande font partie du top 3, comme les pays « les plus sûrs » du monde. La France, quant à elle, obtient l’indice 80.
Source : www.ouest-france.fr/ SÉCURITÉ/ Lundi 7 Août 2017
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