0.1 – « Un musée Peter Tosh à
Kingston : Bonne nouvelle pour les fans du Stepping Razor ! Un musée consacré à la
vie et au travail de Peter Tosh
ouvrira ses portes à Kingston cet été. Il sera situé sur Trafalgar Road, une
rue qui sera d'ailleurs bientôt renommée Peter Tosh
Square. Le musée renfermera une collection d'objets emblématiques comme la
fameuse guitare M16 de l'artiste ou son célèbre tricycle qu'il enfourche avec
fierté sur la pochette arrière de l'album Mystic Man. Quelques trésors jamais dévoilés seront
exposés pour la première fois et les visiteurs pourront apprécier des
enregistrements audio et vidéo rares. Le projet a été mené à bien grâce à la
collaboration entre Peter Tosh
Estate, géré par la famille de l'artiste, et Pulse Investments, une entreprise
de multimedia et marketing, propriétaire du lieu qui accueille le musée. Si Peter Tosh
n'a pas vraiment bénéficié de la reconnaissance qu'il méritait de son vivant,
eclipsé par son frère-ennemi Bob Marley,
les choses commencent à bouger près de 30 ans après sa mort... »
0.2 –« Eagles of Death Metal/ résurrection/ Thérapie de groupe à l’Olympia : Et si Josh Homme et Jesse Hughes, les fondateurs des Eagles of Death Metal, avaient raison : et si le rock’n’roll pouvait nous sauver ? Le groupe de rock stoner – légèreté West Coast, posture punkoïde et rythmique lourde du Sud –, qui jouait au Bataclan le 13 novembre 2015 lors des attaques djihadistes meurtrières, n’avait cessé de le répéter : il reviendrait terminer le concert. La réouverture de la salle étant prévue pour décembre, ils n’ont pas eu la patience d’attendre et ont, mardi 16 février, rempli l’Olympia. Tous ceux qui étaient là le 13 novembre ont été invités. Un peu plus de la moitié d’entre eux ont répondu présent. « C’est le premier concert du reste de ma vie » ».
0.3 – « REGGAE/ Eddie Murphy dévoile le clip reggae d'Oh Jah Jah : MUSIQUE - Eddie Murphy a trouvé son petit riddim. Plusieurs mois après avoir dévoilé son projet d'album reggae, Eddie Murphy a sorti mercredi 6 mai le clip de son premier single Oh Jah Jah réalisé par Richard Gumbs III. Il met en scène l'acteur américain en plein bœuf avec son groupe, arborant une large étoile rasta sur son t-shirt. Rolling Stone rappelle que ce n'est pas la première incursion d'Eddie Murphy dans le reggae. En 1993, il s'était associé au roi du dancehall jamaïcain, Shabba Ranks le temps d'un titre I Was a King. Plus récemment, il avait travaillé avec Snoop Lion, avatar rasta de Snoop Dogg, sur la chanson Red Light. Interrogé sur sa carrière dans le reggae, l'acteur a répondu qu'il attendait d'avoir l'aval des fans. "Si les gens ne veulent pas d'un album, il restera sur l'étagère, ça ne me dérange pas." Malgré de nombreuses références au rastafarisme (Jah, Babylone ou Zion), Murphy explique ne pas se considérer comme membre: "je fais une chanson reggae donc j'utilise le vocabulaire adéquat mais je ne suis pas rasta." »
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1 - REGGAE/ Eddie Murphy dévoile le clip reggae d'Oh Jah Jah
MUSIQUE - Eddie Murphy a trouvé son petit riddim. Plusieurs mois après avoir dévoilé son projet d'album reggae, Eddie Murphy a sorti mercredi 6 mai le clip de son premier single Oh Jah Jah réalisé par Richard Gumbs III. Il met en scène l'acteur américain en plein bœuf avec son groupe, arborant une large étoile rasta sur son t-shirt. Rolling Stone rappelle que ce n'est pas la première incursion d'Eddie Murphy dans le reggae. En 1993, il s'était associé au roi du dancehall jamaïcain, Shabba Ranks le temps d'un titre I Was a King.
Plus récemment, il avait travaillé avec Snoop Lion, avatar rasta de Snoop Dogg, sur la chanson Red Light. Interrogé sur sa carrière dans le reggae, l'acteur a répondu qu'il attendait d'avoir l'aval des fans. "Si les gens ne veulent pas d'un album, il restera sur l'étagère, ça ne me dérange pas." Malgré de nombreuses références au rastafarisme (Jah, Babylone ou Zion), Murphy explique ne pas se considérer comme membre: "je fais une chanson reggae donc j'utilise le vocabulaire adéquat mais je ne suis pas rasta."
Le HuffPost/ Par Alexis Ferenczi / Publication : 07/05/2015/ Mis à jour: 07/05/2015
http://www.huffingtonpost.fr/2015/05/07/eddie-murphy-oh-jah-jah-clip-reggae-video_n_7231684.html
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2 - Eddie Murphy : l'acteur sort un nouveau single... Reggae !
Peut-être ne le saviez-vous pas, mais en plus de parler aux animaux (Dr Dolittle), Eddie Murohy chante. Quel genre ? Du reggae ! Découvrez sa nouvelle chanson intitulée "Oh Jah Jah".
_ Non ce n'est pas du cinéma...
A la surprise générale, Eddie Murphy sort un nouveau single. Il y a quelques heures, l'acteur américain de 53 ans connu pour ses films Le flic de Beverly Hills, Un prince à New-York, Dr Dolittle, Professeur Foldingue... a dévoilé un tout nouveau titre reggae baptisé Oh Jah Jah. Resté éloigné du micro depuis plus de 20 ans, Eddie Murphy fait son grand retour dans la musique. Peut-être ne le saviez-vous pas mais la star, recasée avec une charmante blonde bien plus jeune que lui , avait déjà notamment sorti deux titres dans les années 80, Party All the Time et Put Your Mouth on Me. Il avait également chanté avec Snoop Dogg sur Red Light.
"J’ai arrêté de sortir de la musique il y a 20 ans. Mais je n’ai jamais arrêté de faire de la musique. J’ai toujours eu l’équipement pour enregistrer à la maison. Je suis resté en studio pendant des années" a expliqué Eddie Murphy à Rolling Stone. Oh Jah Ja sera disponible en téléchargement légal le 27 janvier prochain et pourrait être suivi d'un album si le public est réceptif. En attendant, on vous laisse écouter le titre et nous dire ce que vous en pensez…
09/01/2015/
http://www.public.fr/News/Eddie-Murphy-l-acteur-sort-un-nouveau-single-Reggae-655854
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3 - Un musée Peter Tosh à Kingston
Bonne nouvelle pour les fans du Stepping Razor ! Un musée consacré à la vie et au travail de Peter Tosh ouvrira ses portes à Kingston cet été. Il sera situé sur Trafalgar Road, une rue qui sera d'ailleurs bientôt renommée Peter Tosh Square. Le musée renfermera une collection d'objets emblématiques comme la fameuse guitare M16 de l'artiste ou son célèbre tricycle qu'il enfourche avec fierté sur la pochette arrière de l'album Mystic Man. Quelques trésors jamais dévoilés seront exposés pour la première fois et les visiteurs pourront apprécier des enregistrements audio et vidéo rares.
Le
projet a été mené à bien grâce à la collaboration entre Peter Tosh
Estate, géré par la famille de l'artiste, et Pulse Investments, une entreprise
de multimedia et marketing, propriétaire du lieu qui accueille le musée. Si Peter Tosh
n'a pas vraiment bénéficié de la reconnaissance qu'il méritait de son vivant,
eclipsé par son frère-ennemi Bob Marley,
les choses commencent à bouger près de 30 ans après sa mort...
http://petertosh.com
24/01/16/ Par Reggae.fr
http://www.reggae.fr/lire-news/11620_201601_Un-musee-Peter-Tosh-a-Kingston.html
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4 - Eagles of Death Metal/ résurrection : Thérapie de groupe à l’Olympia
Et si Josh Homme et Jesse Hughes, les fondateurs des Eagles of Death Metal, avaient raison : et si le rock’n’roll pouvait nous sauver ? Le groupe de rock stoner – légèreté West Coast, posture punkoïde et rythmique lourde du Sud –, qui jouait au Bataclan le 13 novembre 2015 lors des attaques djihadistes meurtrières, n’avait cessé de le répéter : il reviendrait terminer le concert. La réouverture de la salle étant prévue pour décembre, ils n’ont pas eu la patience d’attendre et ont, mardi 16 février, rempli l’Olympia. Tous ceux qui étaient là le 13 novembre ont été invités. Un peu plus de la moitié d’entre eux ont répondu présent.
« C’est le premier concert du reste de ma vie », murmure Emilie (qui préfère taire son nom) de sa voix douce. Elles étaient trois copines au Bataclan, elles sont toutes les trois ici ce soir… Dans la file d’attente pour passer les barrages de sécurité sur le boulevard des Capucines et à l’entrée de la salle, béquilles et chaises roulantes rappellent la violence qui s’est déchaînée là-bas.
Laurent Lafont-Battesti n’aurait pas dû être au Bataclan. Un ami lui avait donné sa place et conseillé de se mettre au balcon. « Lorsque cela a commencé à tirer, on a d’abord pensé à un jeu de scène ou à un imbécile qui jouait avec des pétards. L’odeur de la poudre, c’est ce qui nous a fait comprendre… » Il va réussir à se cacher dans un appartement au-dessus de la salle. Sauvé. « J’ai vécu l’après de façon assez solitaire. Quand j’ai vu l’annonce du concert, je n’ai pas hésité. Ne pas y aller eut été comme rater un rendez-vous. »
_ Les regards se cherchent et se fuient
Des histoires comme celle de Laurent, il y en a autant qu’il y avait de personnes dans la salle. Des histoires de peur, de corps qui se traînent, de sursaut. Des deuils impossibles. Sur la moquette rouge de l’Olympia, les regards se cherchent et se fuient, pleins de ces souvenirs tout proches. Quatre-vingt-dix morts, des dizaines de blessés dont, trois mois après, douze sont encore hospitalisés.
Il y a cette famille. Ils sont cinq. Au Bataclan, ils ont pu partir très vite, le père, les filles, cette fois-là, la mère n’était pas là. Aujourd’hui, ils se serrent près de la sortie de secours. « C’est la première question que les gens nous posent : où sont les sorties de secours », témoigne une des trente psychiatres et psychologues qui se sont mobilisés pour venir soutenir le public à l’Olympia. Sur l’escalier, devant le bar, J. (qui souhaite garder l’anonymat), un casque sur les oreilles, est plongée dans un roman graphique de Derf Backderf : Punk Rock & Mobile Homes (Editions Ça et là, 2014). Elle a 26 ans. Au dernier moment, le 13 novembre, elle a décidé de ne pas aller au concert. « Ma bonne étoile ? », demande-t-elle tristement. Aujourd’hui, elle a racheté une place, pas osé demander celle à laquelle elle avait droit. « Je me sens une intruse. Jusqu’au dernier moment, jusque sur le boulevard, là devant, j’ai hésité à faire demi-tour. »
Quelle drôle d’idée que ce concert. Ne vient-il pas trop tôt ? Ne risque-t-il pas d’être traumatogène pour les personnes qui ont été prises en otages, comme l’expliquait la psychologue Hélène Romano, auteure, avec Boris Cyrulnik, de Je suis victime (éditions Philippe Duval, 2015) ? « Quand on tombe de cheval, il faut remonter », m’a soufflé Emilie, sans y croire… Là, avant le concert, en descendant des bières, le public s’attend à tout, quelque part entre la promesse d’une grand-messe cathartique, la reconstitution d’une scène de crime et une thérapie de groupe. La vérité, c’est qu’on aura droit à un concert de rock. Ni plus, ni moins.
Eagles of Death Metal est un groupe qui fonctionne à l’énergie brute, pas au pathos ou au sens. Jesse Hughes, son chanteur, n’est pas Charles de Gaulle quand il prend la parole. Mis à part « Bande d’enculés, qu’est-ce que je vous aime », il ne multiplie guère les registres. Voilà qui nous évite les dégoulinades de tristesse. Le groupe a simplement préparé son entrée : sur un enregistrement de Dutronc chantant Il est 5 heures, Paris s’éveille…, un face-à-face complice où l’on sent la nécessité, autant pour le groupe que pour le public, de s’absoudre de cette culpabilité d’être ici et vivant.
_ « A poil ! »
Et c’est ce que seront ces deux heures de concert. Une célébration de la vie. Ça sent le pétard, une fille montre son torse nu, un couple s’embrasse goulûment. Dans la tentative de minute de silence qui dure vingt-trois secondes, un homme crie : « A poil ! », l’éternel Breton sort son drapeau de façon incongrue, le hipster fraternise avec l’alcoolo, Jack Lang est au balcon, les béquilles sont au rencard. Un concert rock. 100 % pur rock. Une forme aussi de transcendance. Et un groupe sur scène qui a l’air de s’amuser autant que ce public qui n’en demandait pas tant.
« Ce n’est pas plus mal », se félicite le psychiatre Didier Cremniter du centre d’urgence médico-psychologique installé à Necker, venu prêter main-forte au bataillon de psys. « Même si on ne voit pas ici les personnes le plus en souffrance, qui ont préféré ne pas venir, on sent bien qu’il y a le début d’une restauration… » Quelques personnes viennent dans les espaces aménagés partager leur angoisse, et alors que le spectacle touche à sa fin, une jeune femme aux larmes intarissables finira par se décider à vider son sac…
Mais déjà, la salle frappe du pied pour les rappels. Encouragé par les élans francophiles de Jesse Hughes, qui s’est enveloppé tout à l’heure d’une écharpe bleu, blanc, rouge en tricot que des mains anonymes lui ont tendue depuis la fosse, et par cette guitare tricolore qu’il a sortie pour son dernier morceau, la foule réclame La Marseillaise. Ce sera Brown Sugar, des Rolling Stones. Pour qui rêvait du « premier concert du reste de [sa] vie », c’est une valeur autrement plus rock’n’roll. Dans la nuit, sur le boulevard où la foule s’écoule, les paroles profondes de Jesse Hughes résonnent comme un mantra : « Enculés de votre mère, personne ne m’empêchera de continuer ce truc. »
LE MONDE/ 17.02.2016/ Mis à jour le 17.02.2016/ Par Laurent Carpentier
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5 - Musique : Morgan Heritage remporte le Grammy du meilleur album reggae
Nominés pour la première fois aux célèbres Grammy Awards, le groupe Morgan Heritage ont remporté le prix du Meilleur Album Reggae lors de la 58ème cérémonie des Grammy Awards qui s’est déroulée ce lundi, au Staples Center à Los Angeles, aux Etats-Unis. Le groupe de reggae jamaïcain a remporté ce Grammy avec leur album « Strictly Roots » qui était en tête des charts sur Billboard dans la catégorie Album Reggae à sa sortie en avril 2015.
Morgan Heritage l’a emporté face à de sérieux concurrents : Jah Cure, Barrington Levy, Luciano ou encore, Rocky Dawuni. Une récompense qui fait la fierté du gouvernement jamaïcain et plus particulièrement de la Ministre jamaïcaine de la Jeunesse et de la Culture, Lisa Hanna qui s’est confiée au Jamaica Information Service News : « le Reggae représente une grande part de notre culture et c’est toujours une agréable sensation quand nos artistes sont reconnus à l’échelle internationale, particulièrement lors d’événements d’envergures tels que les Grammy ».
Rédigé par : Tiffaine Jay/ le 16/02/2016
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6 - Le Reggae, une Force de Dialogue
Dans les années 1960, la popularité du reggae s'est affirmée avec le mouvement de résistance contre l'impérialisme. Le reggae est né à Kingston, en Jamaïque, a conquis le monde et a acquis un caractère emblématique rastafari, mais sa nature fondamentale reste méconnue.
À chaque phase de son évolution, la musique est inévitablement allée de pair avec la biographie de ceux qui l'ont faite et celle de ceux qui y ont répondu. Toutefois, depuis peu, le reggae a été relégué à la périphérie de la sphère sociale. L'anthropologue Claude Levi-Strauss1 a fermement défendu l'idée que la musique l'emporte sur le coeur de la mythologie et, donc, constitue un aspect sociétal capital. En ce sens, la fonction de la musique incarne simultanément une forme pertinente de prédiction et de communication. Voici donc un aperçu général du reggae, une musique venue de la Jamaïque qui s'est propagée dans le monde pendant une cinquantaine d'années, comme une force puissante de dialogue. Le reggae, c'est une sensibilité et un état d'esprit uniques, profondément opposé aux émeutes et aux préjugés raciaux.
Il va de pair avec le rastafarisme, un noyau de résistance spirituelle prônant
le retour vers une identité africaine, qui a été un facteur déterminant pour la
musique. Toutefois, au début de la décolonisation, dans les années 1960, il
s'est développé dans les ghettos de Kingston en s'inspirant des rythmes
poignants de la musique africaine et afro-cubaine. Né en Jamaïque dans les années
1930, le rastafarisme s'est imposé comme un mouvement de résistance culturelle
des Noirs et s'est épanoui des décennies plus tard. Il s'est beaucoup nourri
des thèmes développés par les prédicateurs messianiques, comme Leonard Howell,
et le précurseur panafricain Marcus Mosiah Garvey. Le rastafarisme promet aux
héritiers africains de retrouver et de reconstruire leur culture qui a été
supprimée par la domination européenne. C'est une tentative d'assurer la survie
de la culture africaine, et une lutte contre l'esclavage, le colonialisme et
l'impérialisme.
L'origine du rastafarisme remonte à Ras Tafari Makonnen, le titre de Haïlé
Sélassié 1er avant son couronnement en 1930, lorsqu'il est devenu le dernier
Empereur d'Éthiopie, l'élu de Dieu, appelé Jah. Le mouvement Rastafari a débuté
avec ce couronnement et était la réalisation d'une prophétie qui devait mener
le peuple noir à la délivrance. Il est, depuis, devenu une philosophie et un
mode de vie plutôt qu'une religion organisée se rapportant à l'Ancien
Testament.
Bien que la résistance rastafarienne incarne les valeurs sociales et
culturelles qui caractérisent la Jamaïque, elle n'est pas restée isolée mais
s'est répandue dans les Caraïbes et la diaspora, notamment en Angleterre avec
l'exode jamaïcain. Son origine est donc secondaire par rapport au rôle qu'elle
a joué. L'abolition de l'esclavage n'a pas mis fin au colonialisme ni amélioré
les conditions de vie. L'exploitation et la domination ont simplement pris de
nouvelles dimensions. Les luttes ont changé la dynamique des combats pour les
droits et la liberté. Ces nouveaux développements socio-économiques ont mis en
lumière les demandes des populations pour l'auto-identification, l'amélioration
de la situation économique et la détermination politique. Le reggae est né pour
extérioriser ces mécontentements.
La musique a une dimension sociale. Chaque style est lié au lieu culturel
particulier de son origine. Le rastafarisme a influencé le reggae, ayant
lui-même hérité de la façon dont les peuples opprimés utilisent la musique pour
échapper à leur sort. Ce mouvement, qui a pris de l'ampleur dans les années
1970, s'opposait aux réalités socio-économiques comme le chômage, le manque
d'identité nationale et la pauvreté. Le reggae est donc principalement un mouvement
socio-politique visant à transmettre des idées, à affirmer des valeurs et à
exprimer des attentes. Il dénonce la discrimination, la subordination et combat
la bassesse.
Adeptes de la philosophie rasta, la plupart des artistes de reggae s'inscrivent
dans la lutte contre les préjugés sous toutes leurs formes. En dénonçant
l'asservissement injuste, l'intolérance raciale et les conditions de vie
misérables, ces musiciens semblent être des témoins vivants de la mémoire
populaire, des récits historiques, des révoltes contemporaines et des espoirs
de changement. Ils sont les producteurs et les produits de leur propre culture.
Ils montrent leur grande capacité à renouveler, à transmettre et à revitaliser
leur style. En ce sens, le reggae atteste les moyens par lesquels il promulgue
une identité et inculque une vue distincte entre les groupes : nous et eux.
Chacun établit des limites pour laisser une empreinte décisive et créer une
distance avec les autres. La reconnaissance mutuelle va de pair avec la pensée
de soi et des autres, permettant donc d'exprimer les différences et les
attentes.
L'impact du reggae dans la culture est indéniable, à la fois dans la société et
dans les loisirs. Les paroles et la musique sont un moyen de communication
puissant et expriment une culture qui touche les gens. Ce moyen important
reflète l'identité et les relations dans la sphère sociale.
Depuis Bob Marley, l'ambassadeur du reggae né en Jamaïque, des centaines de
messagers rastafariens ont pris la relève. Même si les créateurs de cette
musique ont été marginalisés, ils ne sont pas nécessairement relégués à la
périphérie de la société. La marginalisation est devenue une étiquette donnant
aux artistes un langage universel.
Le reggae affirme être une musique contestataire. Parmi ses musiciens, certains
sont très connus, d'autres moins. Certains musiciens présents sur la scène dans
les années 1970 continuent de se produire aujourd'hui. Leurs histoires
reflètent les idées de liberté et continuent de promouvoir la défense des droits
de l'homme portée en avant dans les années 1960. Depuis le début du reggae, les
chansons ont été soutenues par le charisme du chanteur, pourvu d'un sens aigu
du pouvoir des mots qui transmettent des messages d'unité, d'autosuffisance et
d'autonomisation.
Les premières compositions sont étroitement liées aux bidonvilles dont elles
s'inspirent. Au cours des décennies suivantes, elles ont évoqué des
préoccupations locales et internationales. La majorité des milliers de chansons
du reggae parlent du rastafarisme avec l'image de Haïlé Sélassié 1er (Jah), des
symboles de l'Afrique avec l'accusation de Babylone (la société inhumaine), de
l'idéalisation d'un retour vers Sion (mère patrie africaine) ainsi que des
descendants du commerce des esclaves (Israélites). La poésie biblique encourage
l'aspiration à atténuer les conflits, comme dans Jah Works (1978) par The
Gladiators ou Children of Israel par Dennis Brown.
Peter Tosh, dans 400 Years (1972), Burning Spear, dans Slavery Days (1975), et
Third World, dans Human Market Place (1977), abordent sans détour les thèmes de
l'esclavage, la question de la captivité et transmettent les discours mémoriaux
à un peuple tyrannisé. Cette histoire crée une demande pour la rédemption et le
retour vers l'Afrique comme David Hinds, le chanteur sensationnel du groupe
Steel Pulse couronné d'un Grammy, un descendant de Jamaïcains qui a émigré en
Angleterre, le prône dans Prodigal Son (1978).
De nombreuses chansons documentent également les années de combat, mettant en
avant les héros et immortalisant les martyrs. Third World, l'un des groupes de
reggae les plus importants, nous fait revivre la rébellion de la baie de Morant
dans 1865: 96 Degrees in the Shade (1977), un événement qui fait partie de
l'histoire coloniale de la Jamaïque. Dans Great Men (1990), Burning Spear, un
militant rasta remarquable, évoque Paul Bogle, Marcus Garvey, Martin Luther
King, Malcom X et Nelson Mandela. L'histoire est le témoignage de leurs
engagements.
Certaines chansons recréent les difficultés et les conditions de vie
misérables. Hansworth Revolution (1978), par Steel Pulse, est parmi les
meilleurs morceaux de contestation qui dénoncent avec force l'exclusion
raciale, sociale et économique des Afro-Caribéens en Angleterre. Three Baylon,
par Aswad (1976), et Youth of Eglington (1981), par Black Uhuru, s'insurgent
contre le harcèlement continu des jeunes Noirs. Dans la veine contemporaine, le
chanteur de Meta et des Cornerstones aborde, dans Corner Stone (2008), le
problème insoluble du chômage élevé et de la corruption, associé presque
inévitablement au trafic de la drogue et, dans Somewhere in Africa (2008),
dénonce une fois de plus les conflits raciaux, facteur de la détresse
psycho-culturelle des jeunes.
À part les thèmes récurrents de la pauvreté, de la discrimination et de
l'exclusion, le déclin de l'amour est fréquemment décrit comme le seul remède
pour conserver le courage, comme dans Lonely Lover (1980) par Gregory Isaacs.
Pendant longtemps les rastas ont été déconsidérés et ridiculisés. Peu de chansons
méritent une telle censure sociale. Since I Throw the Comb Away (1982), par The
Twinkle Brothers, décrit parfaitement l'inégalité de traitement imposé aux
rastas et à leurs tresses.
La nature dynamique de la musique aspire à servir des objectifs variés et le
reggae s'inscrit dans cette démarche. Après le séisme de 2010 en Haïti, Steel
Pulse a sorti Hold On (4 Haiti). Le groupe vend des guitares signées et partage
les recettes à la reconstruction de l'île. Bien que banni au début, le reggae a
progressé de manière spectaculaire et totalement imprévisible. Par son
association au mouvement rastafari, cette musique populaire est devenue une
représentation de la vision du monde des Afro-Caribbéens et du peuple noir.
Elle a survécu et prospéré sans trop perdre de son essence. Aujourd'hui, la
technologie a accéléré sa propagation et l'a rendue plus commune et
prestigieuse. Alors que la musique reggae a été diffusée à travers le monde, on
peut se demander si ses messages ont acquis la même notoriété. De nombreux obstacles
doivent encore être surmontés et de nombreux avantages accordés. Au-delà de sa
visibilité, la reconnaissance de la contribution du reggae fait défaut.
D'autre part, la gratitude envers cette musique et ceux qui la représentent reste inaperçue. Malgré leur caractère éloquent, les artistes de reggae ne sont pas considérés comme ayant marqué l'histoire. Ils jouent cependant un rôle central en assurant la survie de ce style de musique. Cette absence de reconnaissance n'empêche pas le reggae de jouer un rôle dans le développement de la conscience sociale et dans la construction d'une mémoire identitaire qui unit les peuples noirs. L'esprit reggae, c'est l'expression individuelle et collective d'un peuple. Il montre indéniablement comment l'opposition à l'injustice et la volonté pourraient, et même doivent, inciter les peuples à défendre les causes, meme si les derniers albums de reggae sont adaptés aux rythmes d'un marché commercialisé. La musique et l'histoire sont indivisibles. Sans le reggae, peu de personnes auraient entendu parler du rastafarisme.
Ce style musical montre un concept identitaire positif et répond aux besoins des peuples de le servir. La culture reggae étant essentielle pour comprendre la longue histoire qui a affecté des générations, il est temps de créer une anthologie du reggae pour suivre le passé complexe afro-caribbéen, mettre en place des cadres multidimensionnels qui définissent le rastafarisme ainsi que les relations aux sentiments, à l'héritage et à la communauté. Sa capacité à unir les cultures, les nations et les causes est intacte et prête à être mise en oeuvre.
Les textes sont peut-être aujourd'hui moins engagés, mais le reggae reste une
forme puissante de dialogue qui défie la suprématie et le racisme. Pour s'en
convaincre, il suffit d'écouter attentivement ce texte de Bob Marley and The
Wailers inspiré par les mots d’Abraham Lincoln :
« Tu peux tromper quelques personnes parfois
Mais tu ne peux pas tromper tout le monde tout le temps
Alors maintenant que nous voyons la lumière,
Nous allons revendiquer nos droits ! »
Source et infos : http://unchronicle.un.org/fr/article/le-reggae-une-force-de-dialogue/
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7 - Bruce Springsteen sortira son autobiographie en septembre 2016
Intitulée Born To Run d'après le disque du même nom sorti en 1975, l'autobiographie de Bruce Springsteen paraîtra à la fin de l'année prochaine chez l'éditeur américain Simon & Schuster. A 66 ans, Bruce Springsteen va publier sa toute première autobiographie, Born To Run, dans laquelle il a décidé de se dévoiler à coeur ouvert. Prévue pour le 27 septembre 2016, le livre sera distribué dans quatorze pays au total, la France y compris, où les droits ont été acquis par la maison d'édition Albin Michel. "Ecrire sur soi-même, c'est un drôle de truc" explique le chanteur dans les premières pages du livre. "Mais pour un projet comme celui-là, l'auteur a fait une promesse, celle de montrer son esprit au lecteur. Dans ces pages, j'ai essayé de le faire", souligne-t-il.
Dans cette autobiographie, Bruce Springsteen y dépeint sa jeunesse à Freehold, une petite ville du New Jersey "teintée de poésie, de danger et de noirceur qui ont alimenté son imagination", mais aussi ses premières années en tant que musicien et le début du E Street Band, avec lequel il connaîtra ses premiers succès. On pense notamment à l'album Born in the U.S.A classé numéro 1 au Billboard américain à sa sortie, ainsi que l'immense tournée mondiale qui a suivi, faisant de Springsteen une star du rock. "Avec une franchise désarmante, il raconte aussi, pour la première fois, l'histoire de ses problèmes personnels qui ont inspiré le meilleur de son oeuvre" indique également Simon & Schuster.
Celui que l'on surnomme "le Boss" vient récemment de sortir une réédition de son album The River sorti en 1980, intitulée pour l'occasion The Ties That Bind : The River Collection. Une version collector comprenant 4 CDs avec le double album de l'époque, un disque remastérisé et la version originelle, encore jamais sortie. Actuellement en tournée américaine avec cette réédition, Bruce Springsteen passera également au Portugal, en Italie, en Irlande et aux Pays-bas, mais pour le moment, aucun concert n'a été annoncé en France. De nouvelles dates devraient cependant être bientôt dévoilées.
Clara Lemaire/ Publié le 15 février
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8 - Bruce Springsteen
Bruce Frederick Joseph Springsteen, surnommé The Boss, né le 23 septembre 1949 à Long Branch (New Jersey), est un chanteur et auteur-compositeur américain. Il est l'un des artistes ayant vendu le plus d'albums au Etats-Unis avec plus de 64 millions d'albums écoulés1. Il en a aussi vendu plus de 120 millions à travers le monde2. Selon le classement établi par le magazine Rolling Stone, il figure à la 36e place parmi les 100 plus grands chanteurs de tous les temps et à la 23e place des plus grands artistes3.
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Discographie/ Albums Studio
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruce_Springsteen
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9 - Le meilleur de la musique rock
Les créateurs 1960 : AC/DC / The Allman brothers band / The Beatles / David Bowie / James Brown / Deep Purple / The Doors / Bob Dylan / Derek & The Dominos / Peter Frampton / Jimi Hendrix / Janis Joplin / The Kinks / Led Zeppelin
Les créateurs 1977 : Bob Marley and the Wailers / Van Morrison/ Gram Parsons / Pink Floyd/ Iggy Pop & The Stooges/ Queen/ Lou Reed/ The Rolling Stones/ Roxy Music / The Velvet Underground/ Neil YoungJohnny Winter / The Who
Années 1977 / 1991 Jeff Buckley / The Clash/ Dire Straits / Guns'n'roses/ Metallica/ Pixies/ The Pogues
Années 1977 / 1991 The Police / Prince / Rem / Rush / The Sex Pistols / Stevie Ray Vaughan/ Television / U2
3ième génération - après 1991 Ben Harper / Marylin Manson/ Muse / Nirvana / Placebo / Rage against the machine / Radiohead / Smashing pumpkins / Skunk Anansie/ Suede / The White Stripes
http://www.monunivers.com/music/
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10 - Liste de chanteurs et chanteuses de reggae-dancehall
Liste des chanteurs et chanteuses de reggae-dancehall. Pour les groupes, se référer à la Liste de groupes de reggae.
1 - Afrique du Sud : Lucky Dube
2 – Algérien : Harage Mc/ Zaki Sp
3 - Allemand(e) : Gentleman/ Patrice/ Sebastian Sturm
4 - Américain(e) : Matisyahu/ Collie Buddz/ Tarrus Riley/ Groundation/ jah sun/ Rebelution/ Eddy Murphy/ Snoop Lion
5 - Anglais(e) : Aswad/ Steel pulse/ General Levy/ Brinsley Ford/ Linton Kwesi Johnson/ Macka B/ Martin Campbell/ Marga/ UB40
6 – Belge : Selah Sue/ Original Uman/ Rions noir/ R.O.C. / Omar Perry/ Atomic Spliff
7 - Burkina Faso : Jah Verity/ Sana Bob/ Kizito Bationo
8 – Espagne : Morodo
9 - Guinée Conakry : Takana Zion et abdoul jabbar
10 – Comores/ Côte d’Ivoire : Hass Mosa/ Gabty/ Béta Simon/ Jim Kamson/ Waipa Saberty/ Light Soljah/ Djibami samGabty/ Alpha Blondy, Tiken Jah Fakolly/ Ismael Issac
11 - Français(e) : J.Bertrand/ Kulu Ganja/ Axel Natural/ Abdou Day/ Baby G/ Bazil/ Big Red/ Broussaï/ Blacko/ Brahim/ Charly B/ Chris Combette/ Daddy Mory/ Daddy Yod/ Danakil/ Dub Incorporation/ Jacko/ Jah Mic/ Kaf Malbar/ Keefaz/ Krys/ Lady Sweety/ Lyricson/ Manjul/ Marina P/ Matinda/ Maxxo/ MC Janik/ Mo'Kalamity/ Monsieur Lézard/ Naâman/ Nuttea/ Pablo Anthony/ Pep's/ Pierpoljak/ Puppa Leslie/ Princess Erika/ RasNoel/ Raggasonic/ Rasta Bigoud/ Sael/ Saïk/ Sir Samuel/ Taïro/ Tiwony/ Tom Frager/ Biga*Ranx/ Tonton David/ Yaniss Odua
12 - Italien(ne) : Alborosie/ Virtus
13 - Jamaïcain(e) : Albert Griffiths/ Alaine/ Alkaline/ Alton Ellis/ Andrew Bees/ Andrew Tosh/ Anthony B/ Apple Gabriel/ Aston Barett/ Augustus Pablo/ Barrington Levy/ Barry Brown/ B.B. Seaton/ Beenie Man/ Beres Hammond/ Big Youth/ Bim Sherman/ Black Thunder/ Bob Marley and The Wailers/ Bob Marley / Bob Andy/ Bounty Killer/ Brick and Lace/ Buju Banton/ Bunny Wailer/ Burning Spear/ Bushman/ Busy Signal/ Brick and Lace/ Brigadier Jerry
_ Jamaïcain(e) : Capleton/ Carlton Livingston/ Carton Barett/ Cedric Myton/ Charly B/ Chezidek/ Clancy Eccles/ Clint Eastwood/ Clinton Fearon/ Cocoa Tea/ Cornell Campbell/ Damian Marley/ B.B. Seaton/ Demarco/ Dennis Alcapone/ Dennis Brown/ Desmond Dekker/ Dillinger/ Doctor Alimantado/ Don Carlos/ Don Drummond/ Eddy Murphy/ Eek-A-Mouse/ Elephant Man/ Ernest Wilson/ Fantan Mojah/ Garnet Silk/ Glen Washington/ Freddie McGregor/ Frederick Toots Hibbert/ Gregory Isaacs/ Gyptian/ Half Pint/ Horace Andy/ Hugh Mundell/ Ijahman Levi/ Ini Kamoze/ I-Octane/ I Roy/ Jacob Miller/ Jah Cure/ Jah Mali/ Jah Mason/ Jah Stitch/ Jah Lion
_ Jamaïcain(e) : Jimmy Cliff/ John Holt/ Johnny Clarke/ Johnny Nash/ Johnny Osbourne/ Josey Wales/ Julian Marley/ Junior Kelly/ Junior Reid/ Junior Murvin/ Ken Boothe/ Kiddus I/ King Kong/ King Stitt/ Konshens/ Ky-Mani Marley/ Lacksley Castell/ Lady Saw/ Laurel Aitken/ Lee Scratch Perry/ Leonard Dillon/ Leroy Sibbles/ Linval Thompson/ Little Roy/ Lukie D/ Lone Ranger/ Lutan Fyah/ Macka/ Diamond/ Mavado/ Max Romeo/ Marcia Griffiths/ Michael Prophet/ Michael Rose/ Morgan Heritage/ Moses I/ Nitty Gritty/ Omar Perry/ Pablo Moses/ Pat Kelly/ Peter Tosh (Word, Sound and Power)/ Prince Alla/ Prince Far I/ Prince Jazzbo/ Prince Lincoln Thompson/ Purpleman
_ Jamaïcain(e) : Ras Michael/ Richie Spice/ Rita Marley/ Rod Taylor (reggae)/ Rohan Marley/ Sanchez/ Sean Paul/ Shabba Ranks/ Shaggy/ Sista Nancy/ Sizzla/ Slim Smith/ Stanley Beckford/ Stephen Marley/ Sugar Minott/ Tarrus Riley/ Tanya Stephens/ Tenor Saw/ The Wailers/ T.O.K./ Tony Rebel/ Tony Matterhorn/ Tony Tuff/ Toyan/ Turbulence/ U Roy/ U Brown/ Vybz Kartel/ Warrior King/ Wayne Smith (reggae)/ Wayne Wade/ Wayne Wonder/ Winston Jarrett/ Winston McAnuff/ Yabby You/ Yellowman/ Ziggy Marley/ King Tubby
14 – Maroc : hamidou
15 – Guadeloupe : Admiral T/ Daddy Yod/ D.Daly/ Jamadom/ Krys/ Lady Sweety/ MC Janik/ Missié GG/ Nuttea/ Saïk/ Sila Disaya/ Sir Samuel/ Tiwony/ Wicky Wolf
16 – Martinique : Kulu Ganja/ Byronn/ Daddy Mory/ E.sy Kennenga/ Kalash/ Lieutenant/ Lord Kossity/ Matinda/ Mighty Ki La/ Bouba Sane/ Paille/ Papa Tank/ X-Man/ Yaniss Odua
17 – Guyane : Chris Combette/ Prince Koloni/ Little Guerrier/ Energy Crew/ Wise Man/ Jahyanai king/ Fanny j
18 – Réunion : Kaf Malbar/ Malkijah/ Tonton David/ Blacko (Afrikaf)/ Pix'L/ MC Duc/ Alaza/ Rollian/ Soldat tatane/ T Matt/ SsKyron/ Mightylion/ Mista Marcus (RIP)/ Baster/ T-Matt/ Biloot/ Missty/ Colette/ Yecathite
19 – Mayotte : Baco/ Wilmots, Seven, Totti et Inaya (Les Inconnus Du Nord)
20 - Papou-néo-guinéen(ne) : Anslom Nakikus
21 – Suisse : Aya Waska/ Charly B/ Herbalist Crew/ Junior Tshaka/ Najavibes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_chanteurs_et_chanteuses_de_reggae-dancehall
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