1 – « Le président sud-africain Jacob Zuma a été réélu, ce mercredi 21 mai, à la tête de l’Etat. Il s’agit d’une simple formalité puisqu’il a été élu par les membres du Parlement où son parti, le Congrès national africain (ANC) est majoritaire. L’ANC qui a remporté haut la main les élections du 7 mai avec un peu plus de 62% des voix. La reconduction de Jacob Zuma à la présidence pour un second mandat n’est donc pas une surprise. »
2 – « L’emploi et les relations entre employeurs et salariés restent des défis majeurs pour le pays. Le chômage demeure élevé, à 24.1 % de la population active totale, et frappe 64.8 % des 15-24 ans. Pour y remédier, les pouvoirs publics ont adopté des mesures fiscales d’incitation à la création de nouveaux emplois pour les jeunes âgés de 18 à 29 ans. Toutefois, le marché du travail reste très difficile. Les conflits sociaux ont continué de brider la production de l’Afrique du Sud en 2013, en particulier dans l’agriculture et l’industrie manufacturière. De plus, le potentiel de production est limité par la pénurie de main-d’oeuvre qualifiée. Des voix s’élèvent pour réclamer davantage d’investissements ainsi qu’une réforme du système éducatif du pays, dont les performances sont médiocres. »
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1 - Afrique du Sud: Jacob Zuma réélu président
Le président sud-africain Jacob Zuma a été réélu, ce mercredi 21 mai, à la tête de l’Etat. Il s’agit d’une simple formalité puisqu’il a été élu par les membres du Parlement où son parti, le Congrès national africain (ANC) est majoritaire. L’ANC qui a remporté haut la main les élections du 7 mai avec un peu plus de 62% des voix. La reconduction de Jacob Zuma à la présidence pour un second mandat n’est donc pas une surprise.
C’est dans une ambiance détendue que le président Jacob Zuma a été réélu ce mercredi après-midi. Le président de l’Assemblée est même allé jusqu'à faire quelques blagues. « Monsieur Zuma, est-ce bien votre signature en bas de ce document ? », s’est-il amusé avant de demander sur le même ton : « Y a-t-il d’autres candidats ? ». Et au milieu des rires, il ajoute : « On dirait que Monsieur Malema fait signe qu’il est libre. Il n’y a pas d’autres candidats ? Je déclare donc Jacob Zuma élu président de la République d’Afrique du Sud ». Une déclaration suivie d’applaudissements.
L’Alliance démocratique (principal parti d’opposition) a tenté de s’opposer à cette candidature, soulevant qu’elle était irrationnelle au vu de la conduite du président lors de son précédent mandat. L’argument a été rejeté et le président Jacob Zuma a quitté l’Assemblée sous les chants des 249 membres de son parti, le Congrès national africain.
Source : Rfi.fr
http://www.pressafrik.com/Afrique-du-Sud-Jacob-Zuma-reelu-president_a122563.html
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2 - Afrique du Sud: Jacob Zuma reconduit à la présidence pour un second mandat
Dans la foulée de la victoire de l'ANC aux élections du 7 mai, le président Jacob Zuma a été reconduit mercredi par les députés à la tête de l'Afrique du Sud, mais l'incertitude demeure quant à sa future orientation politique. Critiqué, l'ANC a reculé aux législatives, mais le parti qui pour de nombreux Sud-Africains a vaincu le régime ségrégationniste de l'apartheid a tout de même recueilli 62,15% des voix. Avec une majorité de 249 sièges sur 400 à l'Assemblée nationale, la reconduction de son leader pour diriger le pays n'était qu'une formalité. Jacob Zuma sera officiellement investi pour son second mandat samedi lors d'une cérémonie à Pretoria.
Sa réélection à la tête de l'Etat a été d'autant plus vite expédiée, sans réel vote, que les partis de l'opposition n'avaient présenté personne contre lui. Ils contestent pourtant la personnalité de celui qui dirige le pays depuis 2009, qu'un diplomate étranger comparait récemment à un "cafard capable de résister à une catastrophe nucléaire". Jacob Zuma est en effet critiqué pour la corruption et les gaspillages de son gouvernement, et plus récemment pour avoir fait rénover sa résidence privée aux frais du contribuable pour 17 millions d'euros. Mais il tient l'appareil du parti dominant, et a survécu à tous les scandales.
Seul fait majeur de la journée de mercredi, le parti du jeune leader populiste Julius Malema a fait une entrée en scène fracassante. Après avoir dansé sur les marches du Parlement et entonné des chants révolutionnaires, les 25 élus des "Combattants pour la liberté économique" ont prêté serment, entièrement vêtus de rouge et en bottes d'ouvriers --contrairement à leurs nouveaux collègues en tenues traditionnelles africaines, tailleurs ou costumes-cravates. L'air goguenard, ils ont donné un avant-goût de la verve anti-capitaliste et du style provocateur que l'ancien leader de la jeunesse exclu de l'ANC promet de déployer à l'Assemblée.
Cyril Ramaphosa vice-président
Avec plus d'un million de voix, "Juju" a su rebondir et capter la soif de changement des plus déshérités. Il a notamment remporté plus de 20% des suffrages à Rustenburg (nord), le bassin minier paralysé par une grève sans précédent depuis janvier. Dans un pays dont la population active augmente bien plus vite que le nombre d'emplois, la question pour Jacob Zuma est maintenant de savoir s'il va agir avec plus de fermeté pour déplacer plus le centre de gravité économique vers la majorité, autrement dit vers les Sud-Africains noirs qui vivent toujours dans la pauvreté vingt ans après la fin de l'apartheid. Car ce débat économique de fond a été étouffé par la réconciliation des années Mandela et le virage libéral pris par l'ANC depuis qu'il est arrivé aux affaires en 1990.
Le discours d'investiture du président, samedi, dira si le statu quo, mélange de flou, d'incantations et d'immobilisme, va perdurer. Ou s'il va engager une politique moins molle. Conscient de l'impatience alimentée par le chômage, les mauvais services publics, les bas salaires et l'inflation, Jacob Zuma a déjà donné des gages avant les élections. "Cela inclut des changements à la loi sur les ressources pétrolières et minières, des évolutions sur la réforme de la propriété foncière (majoritaire blanche) et une loi digne de la Corée du Nord sur l'investissement" étranger pour remplacer les traités bilatéraux, observe Attard Montalto, de la banque japonaise Nomura.
Mais dans le même temps, le Plan de développement national (NDP), document d'inspiration libérale contesté par les syndicats et la gauche du parti, continue d'être présenté comme la pierre angulaire du programme de l'ANC adopté au dernier congrès de décembre 2012. Difficile de spéculer sur la ligne que pourrait suivre M. Zuma, souligne la note de M. Montalto qui décrit un pays "à l'heure des choix" et incite les investisseurs "à tenir bon, à surveiller attentivement les débats internes à l'ANC (...) et les sables mouvants de son alliance tripartite" avec le Parti communiste et la confédération syndicale Cosatu.
Les milieux d'affaires se féliciteront sans doute si M. Zuma confirme le numéro deux de l'ANC, syndicaliste reconverti dans les affaires Cyril Ramaphosa, comme vice-président. Les nominations aux portefeuilles ministériels économiques clés apporteront peut-être aussi de la clarté. Mais rien n'est moins sûr, M. Zuma n'ayant pas intérêt à s'aliéner les investisseurs ni ses alliés en affichant trop de radicalité, dans un sens ou dans un autre.
Par Lawrence BARTLETT© 2014 AFP / 21/05/2014
http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Politique/n/Contenus/Articles/2014/05/21/Afrique-du-Sud-Jacob-Zuma-reconduit-a-la-presidence-pour-un-2nd-mandat-1916644
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3 - AFRIQUE DU SUD : L'alternance n'est pas pour demain
Le pays vote ce 7 mai. Et l'ANC, au pouvoir depuis 1994, gagnera le scrutin. A en croire cette journaliste politique sud-africaine, le parti de Mandela dominera la vie politique pendant encore au moins une décennie. Nul ne peut contester que l'Afrique du Sud a connu ces vingt dernières années des changements remarquables. Malgré toutes ces transformations, il y a encore des inquiétudes et des griefs, et l'ANC [Congrès national africain] sert souvent de paratonnerre aux mécontents. Si on ne peut lui en vouloir d'avoir récolté des majorités éclatantes lors des quatre dernières élections, ses détracteurs s'inquiètent de voir sa suprématie électorale se traduire par une arrogance croissante. Pour d'autres, le parti ne répond pas à la confiance que lui ont accordée les électeurs et n'a pas réglé les maux du passé, en particulier les inégalités et la pauvreté.
Bien que l'économie ait crû et la richesse augmenté, les inégalités se sont aggravées, et l'Afrique du Sud jouit de la distinction douteuse d'avoir raflé au Brésil le titre de société la plus inégalitaire du monde. Le chômage demeure élevé, à 24 %. D'après ses détracteurs, l'ANC s'est trop investi dans la réconciliation et n'est pas parvenu à rendre l'économie plus équitable.
Le parti de la libération
Verrons-nous donc l'ANC dominer notre existence pendant les prochaines décennies ?
Pour Saki Macozoma, un homme d'affaires qui a fait partie de son comité exécutif national, les formations d'opposition sont incapables de représenter véritablement les intérêts des électeurs et l'ANC conservera donc sa majorité. “La politique de l'ANC parle à la majorité des Sud-Africains et représente ses intérêts. Personne ne peut trouver d'autres moyens de formuler ces intérêts. Dans la plupart des cas, les autres partis reprennent les politiques de l'ANC.”
Cependant, ce succès risque de causer sa perte à long terme. “Ce qui finira par desserrer l'emprise de l'ANC sur l'électorat, c'est un changement dans la structure de la société. Au fur et à mesure que l'ANC réussira à redistribuer la richesse et à sortir les gens de la pauvreté, les intérêts de son électorat changeront et ne pourront plus être représentés par une structure politique monolithique."
S'il gère correctement les affaires, “l'ANC pourra repousser cette échéance pendant longtemps, mais, s'il se divise, si ses chefs sacrifient l'unité et la cohésion sur l'autel des intérêts personnels et de la corruption, la rupture viendra plus vite.”
Une opposition faible
L'Alliance démocratique (DA) a beau faire valoir dans sa campagne que l'ANC était “meilleur” sous les présidences de Nelson Mandela et de Thabo Mbeki, c'est un ancien allié de celui-ci qui risque de lui poser le plus de problèmes. Numsa, le plus grand syndicat, ne fait pas campagne pour l'ANC cette fois-ci et songe à constituer un parti de travailleurs pour les futures élections. Cette perspective constitue une menace pour l'Alliance démocratique [DA], qui s'inquiète de ne pas séduire l'électorat noir. L'association de la capacité organisationnelle d'un syndicat et d'un message en faveur d'une Afrique du Sud plus équitable pourrait se révéler très efficace.
La réforme du système électoral sera probablement à l'ordre du jour dans un avenir proche, car les parlementaires de l'ANC sont de plus en plus considérés comme des politicards indifférents aux intérêts des électeurs. Au niveau municipal, les électeurs élisent des représentants de quartier, mais le nombre des manifestations hostiles aux conseils a augmenté de façon spectaculaire depuis les élections municipales de 2011. Un débat s'impose donc.
Pour Macozoma, le système des partis “crée entre l'électeur et l'élu une distance qui ôte toute importance et toute conséquence au principe de responsabilité. A long terme, cela ne sert pas l'intérêt des partis non plus, car l'élu est incité à rechercher les faveurs de la direction du parti au lieu de servir les électeurs et le pays. Cette tendance produit des politiques toxiques dont les premières victimes sont la vérité et l'intégrité de l'élu. Ces logiques ont détruit nombre de grands partis dont le pedigree et les idéaux étaient excellents. Le parti finit par se réduire à un culte de la personnalité, la personne qui a pris le pouvoir devient le parti.”
Il n'y a pas de système parfait, ajoute Macozoma, mais le rapport de la commission électorale présidée par Frederik Van Zyl Slabbert [mort en 2010] pourrait constituer un point de départ. Il faut toutefois des dirigeants exceptionnels qui servent les intérêts du pays pour obtenir que les choses changent, explique-t-il.
Système politique verouillé
L'image déplorable de Zuma a poussé plus d'un à soulever la question de la qualité des dirigeants. Tout le monde pense que, s'il quitte la direction de l'ANC, le parti retrouvera sa crédibilité ; mais rien ne garantit que les échecs du gouvernement seront réparés rapidement. La corruption fait rage à tous les niveaux de la fonction publique, et le problème persistera tant que le système ne sera pas rendu plus professionnel. Il serait en outre malvenu de faire porter la responsabilité de tous les problèmes à l'ANC ou à Zuma. La médiatrice Thuli Madonsela est un parfait exemple de fonctionnaire qui ne cède pas aux pressions des responsables politiques.
Pour Alan Hirsch, qui a été conseiller du président Mbeki et dirige actuellement la Graduate School of Development Policy & Practice de l'université du Cap, il faut renforcer le système de gestion. Son établissement vise à développer les compétences dans la fonction publique : le manque de responsables compétents est, selon lui, le premier obstacle à la bonne gouvernance. “Ce n'est pas une question de race, il faut simplement laisser aux experts suffisamment d'espace pour agir.” Hirsch convient que les temps sont difficiles pour l'Afrique du Sud, mais avertit qu'il n'existe pas de baguette magique permettant au pays de régler ses problèmes, qu'ils aient trait à la race, à l'incompétence des responsables ou au manque de confiance.
Au milieu de toutes les plaintes, il est facile d'oublier que les Sud-Africains sont encore capables de cette pensée visionnaire qui leur a permis d'avancer depuis 1994. La meilleure preuve de cette capacité, c'est le Plan de développement national. Bien que conçu par le gouvernement, il a reçu un large soutien. Il vise à éliminer la pauvreté et à réduire les inégalités d'ici à 2030, et fixe une série d'objectifs précis en matière de chômage, de cohésion sociale, d'infrastructures, de santé, d'éducation et d'environnement.
Le plus grand adversaire de ce plan est Numsa, le syndicat des mineurs, qui le juge pas assez audacieux en matière de redistribution des richesses. En 1994, les Sud-Africains avaient avidement saisi l'occasion de créer une société nouvelle et meilleure. L'essentiel de ce qui a permis à l'Afrique du Sud de s'inscrire dans l'ordre démocratique et en fait encore un pays dynamique et fascinant va probablement persister.
Financial Mail / Sharon Chetty / 7 mai 2014
http://www.courrierinternational.com/article/2014/05/07/l-alternance-n-est-pas-pour-demain?page=all
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4 - Perspectives économiques en Afrique du Sud
Les conflits sociaux et la persistance d’une conjoncture morose en Europe et aux États-Unis ont freiné la croissance, mais la situation devrait s’améliorer en 2014 grâce à la reprise de l’économie mondiale et à la hausse des exportations, dopées par la faiblesse du rand. Avec près de 25 % de la population active (65 % des 15-24 ans) au chômage, l’emploi reste l’un des principaux enjeux sociaux de l’Afrique du Sud. Le Plan national de développement adopté en 2012 prévoit des mesures essentielles pour une accélération des réformes structurelles et éducatives. L’Afrique du Sud est un maillon important de la chaîne de valeur minière mondiale, un centre régional d’assemblage dans la chaîne de valeur automobile mondiale et un acteur majeur des chaînes de valeur régionales pour les services financiers et le commerce de détail. Le pays devrait s’appuyer sur ces liens pour favoriser la croissance au plan intérieur.
Les conflits sociaux qui ont secoué l’Afrique du Sud en 2012 ont perdu de leur violence en 2013 mais se sont propagés, avec de lourdes conséquences sur la production automobile et agricole. La lenteur de la croissance économique internationale a entravé le développement du pays. La faiblesse des investissements et une volonté persistante de réduire l’endettement des ménages ont également pesé sur la croissance, qui s’est élevée à 1.9 % en 2013 contre 2.5 % en 2012. Néanmoins, l’amélioration de l’économie mondiale et l’aboutissement d’importants projets portés par l’État (notamment l’achèvement de la centrale électrique de Medupi) permettent d’envisager une croissance de 2.7 % en 2014.
L’emploi et les relations entre employeurs et salariés restent des défis majeurs pour le pays. Le chômage demeure élevé, à 24.1 % de la population active totale, et frappe 64.8 % des 15-24 ans. Pour y remédier, les pouvoirs publics ont adopté des mesures fiscales d’incitation à la création de nouveaux emplois pour les jeunes âgés de 18 à 29 ans. Toutefois, le marché du travail reste très difficile. Les conflits sociaux ont continué de brider la production de l’Afrique du Sud en 2013, en particulier dans l’agriculture et l’industrie manufacturière. De plus, le potentiel de production est limité par la pénurie de main-d’oeuvre qualifiée. Des voix s’élèvent pour réclamer davantage d’investissements ainsi qu’une réforme du système éducatif du pays, dont les performances sont médiocres.
Dans l’ensemble, l’objectif de la Banque centrale sud-africaine (South African Reserve Bank – SARB) de maintenir l’inflation entre 3 % et 6 % a été respecté en 2013. Le rand sud-africain (ZAR) est resté sous pression en 2013, perdant 20 % de sa valeur sur l’année. La dette intérieure de l’État a augmenté à 42.5 % du produit intérieur brut (PIB) sur l’exercice 2012/13, alors qu’elle était de 36.2 % deux ans plus tôt.
Dans le secteur automobile, l’Afrique du Sud a également connu un certain succès comme fournisseur mondial de composants (sièges et pots catalytiques) en tablant sur les compétences disponibles à l’échelle locale et sur les produits intermédiaires. Entré en vigueur en janvier 2013, le plan de développement de la production automobile (Automotive Production Development Plan – APDP) vise à encourager les investissements dans ce secteur, à privilégier l’utilisation de composants fabriqués localement et à stimuler la production pour atteindre 1.2 million de véhicules par an d’ici à 2020.
Dans le secteur minier, l’Afrique du Sud est un centre mondial important qui bénéficie d’une forte intégration verticale en amont. Sa capacité à approvisionner à la fois les entreprises sud-africaines et étrangères lui permet de s’imposer au plan international. Les secteurs sud-africains du commerce de détail et des services financiers sont les plus sophistiqués sur tout le continent et jouissent d’un fort rayonnement régional.
Source: Perspectives économiques en Afrique (PEA) 2014
http://www.afdb.org/fr/countries/southern-africa/south-africa/south-africa-economic-outlook/
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5 - Afrique du Sud : les indicateurs économiques
Les indicateurs économiques
Indicateurs de croissance |
2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
2014 (e) |
PIB (milliards USD) |
363,20 |
402,25 |
384,32e |
353,91e |
371,21 |
PIB (croissance annuelle en %, prix constant) |
3,1 |
3,5 |
2,5e |
2,0e |
2,9 |
PIB par habitant (USD) |
7.244,72 |
7.971,62e |
7.525,39e |
6.847,40e |
7.096,44 |
Solde des finances publiques (en % du PIB) |
-3,6 |
-4,1 |
-4,3e |
-4,3e |
-4,2 |
Taux d'inflation (%) |
4,3 |
5,0 |
5,7e |
5,9e |
5,5 |
Balance des transactions courantes (milliards USD) |
-10,24 |
-13,62e |
-24,07e |
-21,48e |
-22,74 |
Balance des transactions courantes (en % du PIB) |
-2,8 |
-3,4e |
-6,3e |
-6,1e |
-6,1 |
Source : FMI - World Economic Outlook Database
Note : (e) Donnée estimée
Répartition de l'activité économique par secteur |
Agriculture |
Industrie |
Services |
Valeur ajoutée (croissance annuelle en %) |
2,3 |
0,8 |
3,0 |
Valeur ajoutée (en % du PIB) |
2,6 |
28,4 |
69,0 |
Emploi par secteur (en % de l'emploi total) |
4,6 |
24,3 |
62,7 |
Source : Banque Mondiale - dernières données disponibles.
Indicateurs monétaires |
2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
2012 |
Rand sud africain (ZAR) - Taux de change annuel moyen pour 1 EUR |
12,09 |
11,78 |
9,69 |
10,10 |
10,55 |
Source : Banque Mondiale - dernières données disponibles.
Les chiffres du commerce international
Indicateurs du commerce extérieur |
2009 |
2010 |
2011 |
2012 |
2013 |
Importations de biens (millions USD) |
73.172 |
94.226 |
121.606 |
127.159 |
126.370 |
Exportations de biens (millions USD) |
61.677 |
80.892 |
98.047 |
87.256 |
96.076 |
Importations de services (millions USD) |
14.390 |
18.023 |
19.228 |
17.195 |
16.325 |
Exportations de services (millions USD) |
11.656 |
13.617 |
14.427 |
14.711 |
13.636 |
Importations de biens et services (croissance annuelle en %) |
-17,4 |
9,6 |
9,7 |
6,3 |
- |
Exportations des biens et services (croissance annuelle en %) |
-19,5 |
4,5 |
5,9 |
0,1 |
- |
Importations de biens et services (en % du PIB) |
28,2 |
27,6 |
29,9 |
31,3 |
- |
Exportations des biens et services (en % du PIB) |
27,3 |
27,4 |
29,3 |
28,3 |
- |
Balance commerciale (hors services) (millions USD) |
567 |
3.876 |
2.455 |
-9.144 |
- |
Balance des transactions courantes (millions USD) |
-11.327 |
- |
- |
- |
- |
Commerce extérieur (en % du PIB) |
55,5 |
54,9 |
59,2 |
59,6 |
- |
Source : OMC - Organisation Mondiale du Commerce ; Banque Mondiale
Principaux pays partenaires
Principaux
clients |
2013 |
Chine |
12,7% |
Etats-Unis |
7,2% |
Japon |
5,8% |
Botswana |
4,8% |
Namibie |
4,5% |
65,0% |
Principaux
fournisseurs |
2013 |
Chine |
15,5% |
Allemagne |
10,3% |
Arabie saoudite |
7,8% |
Etats-Unis |
6,3% |
Inde |
5,2% |
54,9% |
Source : Comtrade
Principaux produits échangés
de produits exportés en
2013 |
2013 |
8,9% |
|
8,8% |
|
6,9% |
|
6,2% |
|
3,9% |
|
65,3% |
de produits importés en
2013 |
2013 |
14,2% |
|
6,2% |
|
5,3% |
|
2,3% |
|
2,3% |
|
69,6% |
Source : Comtrade
http://www.lemoci.com/011-47160-Indicateurs-economiques-Afrique-du-Sud.html
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