2 – « Selon le président, le conflit en Ukraine doit cesser au plus vite et la Russie fait tout ce qui est en son pouvoir dans ce sens. A en juger par son discours, il compte employer des moyens diplomatiques pour atteindre cet objectif: "Nous posons ces questions au gouvernement ukrainien, à la communauté internationale et aux organisations internationales". Il a opposé le chaos sanglant en Ukraine au calme qui règne en Crimée. Ses porte-paroles officiels ont commenté l'allocution du président dans le même esprit. "La Russie se tiendra à une politique étrangère pacifique. Elle reste un Etat souverain qui prend des décisions uniquement dans l'intérêt de sa population", a déclaré le secrétaire du conseil général du parti Russie unie Sergueï Neverov. »
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1 - Poutine : "La Russie ne suivra pas la voie de l'isolement"
Le discours du président russe Vladimir Poutine devant les députés de la Douma (chambre basse du parlement russe) réunis à Yalta a été très pacifique, écrit vendredi le quotidien RBC Daily. Il a appelé à "s'unir pour construire" et "pas pour la guerre", à contrecourant de ceux qui prédisaient une intervention russe en Ukraine. Il a également envoyé un autre signal à l'Occident: la Russie pourrait sortir des accords internationaux si les tribunaux internationaux continuaient à prendre des décisions que Poutine qualifie de "politiques".
"La société russe doit d'unir et se mobiliser, non pas pour faire la guerre mais pour travailler activement au bien de la Russie", a insisté le président. "En ce qui concerne les principes de notre politique étrangère: elle doit être pacifique", a souligné le chef de l'Etat. La Russie a un important potentiel pour assurer sa sécurité, mais l'armée n'est pas une panacée et le gouvernement n'a pas l'intention de "brandir une lame et de l'agiter partout dans le monde".
Selon le président, le conflit en Ukraine doit cesser au plus vite et la Russie fait tout ce qui est en son pouvoir dans ce sens. A en juger par son discours, il compte employer des moyens diplomatiques pour atteindre cet objectif: "Nous posons ces questions au gouvernement ukrainien, à la communauté internationale et aux organisations internationales". Il a opposé le chaos sanglant en Ukraine au calme qui règne en Crimée.
Ses porte-paroles officiels ont commenté l'allocution du président dans le même esprit.
"La Russie se tiendra à une politique étrangère pacifique. Elle reste un Etat souverain qui prend des décisions uniquement dans l'intérêt de sa population", a déclaré le secrétaire du conseil général du parti Russie unie Sergueï Neverov. Miser sur les moyens pacifiques de sortie de crise et ne pas s'impliquer dans une guerre sont les principaux signaux du discours présidentiel, confirme une source proche de la direction du parti au pouvoir.
Le politologue Konstantin Kalatchev estime que le discours du président correspond à la fameuse expression "si vis pacem, para bellum" – qui veut la paix prépare la guerre. Selon lui, sur fond des fournitures d'aide humanitaire en Ukraine, l'allocution était très pacifique. En même temps, souligne le politologue, Poutine a noté qu'un détachement militaire serait formé en Crimée.
"La rhétorique pacifique de Poutine est destinée avant tout au monde extérieur. Il veut apaiser la tension dans ses relations avec l'Occident et laisse entendre que la Russie se limitera à la Crimée", pense Konstantin Kalatchev.
D'après Alexandre Pojalov, directeur de recherche à l’Institut des études socio-économiques et politiques proche du Kremlin, l'atmosphère exacerbée autour d'une éventuelle guerre contre l'Ukraine était un bruit médiatique en prévision de l'allocution présidentielle. "Sur fond de la rhétorique isolationniste des députés et des sénateurs, Poutine a fait comprendre que la Russie ne suivrait pas la voie de l'isolement. Il a remis à leur place les partisans d'une ligne dure", souligne le politologue.
MOSCOU, 15 août 2014/ RIA Novosti
http://fr.ria.ru/presse_russe/20140815/202154980.html
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2 - La Russie préoccupée par les activités de l'Otan à sa frontière
La Russie est préoccupée par le renforcement des activités militaires des Etats-Unis et l'Otan à sa frontière, a déclaré vendredi le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou lors d'un entretien avec son homologue américain Chuck Hagel. "Le ministre a exprimé sa préoccupation face au renforcement des activités militaires des Etats-Unis et de l'Otan à proximité des frontières russes", a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué.
M.Choïgou a en outre informé M.Hagel des efforts déployés par Moscou pour acheminer une aide humanitaire aux habitants du sud-est de l'Ukraine victimes des hostilités entre l'armée et les indépendantistes et a souligné la nécessité d'y créer des couloirs humanitaires.
MOSCOU, 15 août 2014/ RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20140815/202164660.html
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3 - Est de l'Ukraine/hostilités : la Russie et la Finlande préoccupées (Poutine)
La Russie et la Finlande sont profondément préoccupées par la poursuite des hostilités et la catastrophe humanitaire dans le sud-est de l'Ukraine, a indiqué vendredi le président russe Vladimir Poutine. "Nous sommes profondément préoccupés par les hostilités et la catastrophe humanitaire dans le sud-est de l'Ukraine", a déclaré le chef de l'Etat à l'issue de négociations avec son homologue finlandais Sauli Niinistö, en visite en Russie. Et d'ajouter que les sanctions étaient liées avec la situation en Ukraine, que ce soit directement, comme cela est déclaré par l'Union européenne ou indirectement comme dans le cas de la riposte russe.
"Il va sans dire que nous avons évoqué la crise politique extrêmement grave dans ce pays", a déclaré le chef de l'Etat. Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une "opération antiterroriste" d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine. Selon la mission du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme et de l'Organisation mondiale de la santé, les hostilités ont fait plus d'un millier de morts et plus de 3.400 blessés parmi les civils entre mi-avril et le 26 juillet dernier.
Moscou qualifie cette opération de punitive et appelle les dirigeants ukrainiens à y mettre fin. De leur côté, les autorités locales de Lougansk estiment que 1.500 personnes ont trouvé la mort dans la région depuis le début de l'opération.
SOTCHI, 15 août 2014/ RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20140815/202162391.html
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4 - Jean-Marie Le Pen salue un "sans-faute de Poutine" sur la Crimée
POLITIQUE - Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN, a salué mercredi 19 mars "un sans-faute" de Vladimir Poutine dans l'affaire de la Crimée, jugeant en revanche que ses "adversaires" s'étaient trompés sur toute la ligne. Questionné par BFMTV et RMC sur l'annexion russe de la péninsule ukrainienne, l'eurodéputé a jugé que le président russe était dans son droit: il "a fait un sans-faute alors que ses adversaires - les Américains, l'Union européenne - se sont trompés dans tous les domaines: politique, historique, moral". "La position de Poutine est à mon avis inattaquable", a-t-il dit. "La Crimée a toujours appartenu à l'empire russe", a-t-il observé en rappelant la décision de 1954 d'un "dictateur communiste, Khrouchtchev" rattachant la Crimée à l'Ukraine.
"On peut toujours craindre une escalade", a poursuivi le responsable d'extrême droite (une étiquette qu'il conteste), "d'autant qu'on a affaire à Kiev à un pouvoir romantique qui est issu de l'insurrection" et n'a pas été "validé par des élections". Jean-Marie Le Pen s'est dit "absolument révolté par l'attitude des Etats-unis, qui soutiennent les rébellions partout dans le monde, surtout lorsque ils les ont suscitées". Il s'en est pris à "la façon dont Obama et les dirigeants de l'Ouest parlent à Poutine". "Il pourrait s'en offusquer", a jugé le dirigeant frontiste, mais "le monde a la chance d'avoir un leader qui a du sang-froid, qui ne relance pas la balle".
Poutine, un consensus familial
Ce n'est pas la première fois qu'un tel discours est tenu par un cadre du Front national. En septembre 2013, lors de la dernière escalade internationale au sujet de la Russie, Marine Le Pen avait défendu le veto de Vladimir Poutine au sujet de l'intervention militaire souhaitée par la France et les Etats-Unis. "On peut tirer notre chapeau à Vladimir Poutine qui a été criminalisé de manière absurde par les capitales européennes depuis des mois et qui aujourd’hui apparaît comme celui capable d’apporter une solution diplomatique et pacifique à cette crise syrienne", avait-elle déclaré.
Marine Le Pen, qui a été accueillie à bras ouverts par le pouvoir russe en juin dernier, avait déjà fait savoir en 2011 qu'elle admirait Vladimir Poutine. "Je ne cache pas que, dans une certaine mesure, j'admire Vladimir Poutine. Il commet des erreurs, mais qui n'en commet pas ? La situation en Russie n'est pas facile, et on ne peut pas régler rapidement les problèmes issus de la chute de l'URSS", avait-elle dit. La benjamine de la famille Le Pen juge également plutôt favorablement le président russe. "La Russie a ses spécificités. Ce qui est sûr c'est que monsieur Poutine est un patriote. Il défend les intérêts de son pays. Et je dois dire que ça fonctionne plutôt bien", disait Marion Maréchal-Le Pen le 4 février dernier sur iTélé. Elle était alors interrogée sur les droits de l'Homme en Russie.
Le HuffPost/AFP/ Publication : 19/03/2014/ CET / Mis à jour : 19/03/2014 / CE
http://www.huffingtonpost.fr/2014/03/19/le-pen-salue-poutine-crimee_n_4991149.html
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(Сomplex "The Port of Yalta")
5 - Le Pen soutient la Russie sur l'Ukraine
La présidente du Front national français, Marine Le Pen, a soutenu
samedi l'idée d'une fédéralisation de l'Ukraine, prônée par la Russie, lors
d'une visite à Moscou. "J'espère (...) que les éléments les plus pondérés,
les plus modérés de la diplomatie européenne arriveront à mettre tout le monde
autour de la table pour réussir à trouver les éléments d'un avenir pacifique
pour l'Ukraine et respectueux de l'envie, du désir et de la sensibilité de
chacune des parties de la population ukrainienne" a dit la présidente du
parti d'extrême droite.
Elle a ajouté que "le projet le plus logique, le plus respectueux serait
l'organisation d'une fédération au sein de l'Ukraine, qui permette un degré
d'autonomie à des régions". Cela permettrait "à l'Ukraine de l'Est,
qui se sent plus portée pour mille raisons vers la Russie, ou à l'Ukraine de
l'Ouest, plus portée pour mille raisons vers l'Union européenne, à chacun de
pouvoir préserver le pays", a-t-elle expliqué.
Marine Le Pen a rencontré à Moscou le président de la Douma (chambre basse),
Sergueï Narychkine, un des responsables russes visés par les sanctions de l'UE
à la suite du rattachement de la Crimée à la Russie. La présidente du Front
national a d'ailleurs réitéré samedi son opposition à ces sanctions. "J'ai
dit dès le début que les sanctions et même les menaces de sanctions (...)
étaient tout à fait contreproductives. Je maintiens que les sanctions sont
contreproductives"
.
La Russie a plusieurs fois indiqué soutenir l'idée d'une
"fédéralisation" de la Constitution ukrainienne. Ce que refuse le
pouvoir pro-occidental de Kiev, non reconnu par Moscou, qui y voit la porte
ouverte à un éclatement du pays et refuse d'aller plus loin qu'une
"décentralisation". "Nous avons beaucoup en commun dans nos
positions sur la manière de régler la crise" en Ukraine, a de son côté
estimé M. Narychkine, s'adressant à Marine Le Pen, selon l'agence russe Ria
Novosti. Il doit se rendre lundi à Paris avec une délégation parlementaire pour
célébrer les 60 ans de l'entrée de l'URSS à l'Unesco.
Par Lefigaro.fr avec AFP/ Mis à jour le 12/04/2014 / Publié le 12/04/2014
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/04/12/97001-20140412FILWWW00097-le-pen-soutient-la-russie-sur-l-ukraine.php
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6 - Ukraine : le plan de paix entre l'Allemagne et la Russie
Ne parlons plus de l'Union européenne. Un plan de paix est en cours de négociation entre l'Allemagne et la Russie et c'est un journal britannique, The Independent, qui le révèle aujoud'hui 31 juillet 2014. Comme un symbole. L'objectif est la stabilisation des frontières de l'Ukraine et la relance économique du pays notamment via un accord énergétique avec la Russie.
Principaux dispositifs prévus par la négociation :
* La communauté internationale reconnaitrait l'indépendance de la Crimée et son rattachement à la Russie.
* Les régions de l'Est de l'Ukraine auraient un statut d'autonomie renforcé.
* Le président ukrainien s'engagerait à renoncer à une adhésion à l'OTAN. En retour, la Russie ne s'opposerait pas à de nouvelles relations commerciales de l'Ukraine avec l'Union européenne.
* La Russie offrirait à l'Ukraine un nouveau contrat avantageux à long terme avec le fournisseur de gaz Gazprom (c'est impératif pour éviter la ruine du pays à très brève échéance).
* La Russie s'engagerait à donner une compensation financière d'un milliard de dollars pour la perte du loyer payé à l'Ukraine avant l'indépendance de la Crimée pour le stationnement des troupes russes en Crimée et dans le port de Sébastopol.
Ces négociations ont été interrompues suite à l'affaire de l'avion MH17 abattu en Ukraine orientale, qui ont rompu les discussions avec le président ukrainien. Les négociations devraient redémarrer après l'enquête. [Un accident dont on voit donc qu'il n'était ni dans l'intérêt de l'Allemagne ni dans celui de la Russie.]
Il est peu probable que les États-Unis et le Royaume-Uni acceptent ce plan pour le moment. Les Allemands ont intérêt à ce qu'il réussisse car la Russie est leur grand partenaire commercial et qu'il n'est pas dans leur intérêt de maintenir une situation de tension.
Les plus grandes entreprises allemandes ont des intérêts importants en Russie, l'un des plus grands marchés automobiles d'Europe et nombre de PME allemandes se développement dans le pays. La Russie est le troisième partenaire commercial de l'UE avec un commerce transfrontalier de 460 milliards $ en 2013.
31 juillet 2014 | Par XipeTotec
http://blogs.mediapart.fr/blog/xipetotec/310714/ukraine-le-plan-de-paix-entre-lallemagne-et-la-russie
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7 - L'Ukraine présente un plan de paix à la Russie
Le président ukrainien Petro Porochenko a présenté à Vladimir Poutine son plan de paix pour l'Est pro-russe, jeudi 12 juin, mais s'est plaint d'une présumée incursion de tanks russes en Ukraine lors de leur premier échange "substantiel". Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov : Le président ukrainien a fait part à Vladimir Poutine de son plan de résolution de la situation dans le sud-est de l'Ukraine". C'était le premier échange les deux hommes après une brève rencontre il y a une semaine en France qui avait fait naître un espoir d'apaisement.
Même si la présidence ukrainienne a indiqué que la conversation de jeudi avait été "longue et substantielle", le porte-parole de Petro Porochenko a souligné que le nouveau président ukrainien s'était plaint à Vladimir Poutine d'une incursion présumée de trois tanks en territoire ukrainien.
"Petro Porochenko a qualifié la situation d'inacceptable", a écrit le porte-parole sur sa page Facebook dans une allusion aux informations selon lesquelles trois tanks de l'époque soviétique avaient pénétré en territoire ukrainien en provenance de Russie, ce que Moscou a démenti.
Tensions dans l'Est
La tension persiste toutefois dans l'Est de l'Ukraine à Donetsk en particulier où une explosion a fait sauter la voiture du chef des insurgés séparatistes de la ville, Denis Pouchiline, a indiqué une porte-parole des séparatistes. Denis Pouchiline, un des leaders de la "République populaire de Donetsk" (auto-proclamée), n'était pas dans sa voiture mais deux de ses gardes du corps ont été tués et deux autres blessés, selon la porte-parole. Des journalistes avaient entendu une violente explosion, suivie de plusieurs autres moins fortes qui ressemblaient à des tirs d'artillerie peu après 22h dans le centre de la ville.
Avant l'entretien de Poutine et Porochenko, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait dénoncé "l'absence d'un quelconque progrès dans les efforts d'apaisement de la violence" et la poursuite de l'"opération répressive" de Kiev pour mater l'insurrection pro-russe. La Russie entend déposer un projet de résolution à ce sujet devant la Conseil de sécurité de l'ONU afin d'obtenir que l'Ukraine "commence à appliquer la feuille de route" élaborée en mai par le président de l'OSCE, le Suisse Didier Burkhalter, a-t-il ajouté. Il a par ailleurs demandé une enquête urgente sur les informations faisant état de l'emploi de bombes incendiaires par les forces ukrainiennes, des accusations publiées par les médias russes et démenties par les autorités ukrainiennes.
Envoi de blindés
A Kiev, le ministre ukrainien des affaires étrangères, Andrii Dechtchitsa, a en revanche estimé que la balle était dans le camp des Russes : Il faut que la Russie cesse de soutenir les séparatistes. Il faut arrêter l'envoi de blindés et de camions pleins de combattants armés dans les régions de l'Est". Après avoir dénoncé l'incursion des chars russe la président ukrainienne a affirmé que Kiev avait réussi à reprendre le contrôle de 100 km de la frontière avec la Russie. "Si tout cela cesse, il y a toutes les chances que le plan de paix proposé par le président ukrainien soit mis en oeuvre", a assuré Andrii Dechtchitsa. Dans le cas contraire, l'Ukraine va demander aux Occidentaux de renforcer leurs sanctions contre la Russie, a-t-il insisté.
Un des points clé du plan Porochenko est la création de couloirs humanitaires réclamés par Moscou pour permettre aux civils de quitter les zones de combats, où les violences ont fait 270 morts en deux mois. A Donestk, ville d'un million d'habitants et chef-lieu de la région séparatiste, le "Premier ministre" autoproclamé, Alexandre Borodaï, a mis en doute jeudi la capacité de Kiev de le faire.
Affrontements dans les environs de Slaviansk
Les combats restent réguliers dans les régions de Donetsk et Lougansk, où les insurgés ont proclamé des "Républiques" indépendantes et pris le contrôle d'une partie de la frontière avec la Russie. Les affrontements sont particulièrement vifs dans les environs de Slaviansk, bastion prorusse de la région de Donetsk où les habitants doivent vivre sans eau et souvent sans électricité.
La Russie a également accentué la pression sur Kiev sur le front du gaz après l'échec de pourparlers mercredi à Bruxelles alors que l'Ukraine rejette la baisse de prix proposée par Moscou au risque d'une coupure des approvisionnements redoutée des Européens. Le géant russe Gazprom a donné jusqu'au 16 juin à Kiev pour rembourser une dette gazière, faute de quoi il menace de passer à un système de pré-paiement qui pourrait signifier la fermeture du robinet.
Le PDG de Gazprom Alexeï Miller a prévenu jeudi qu'il n'y aurait plus de report de date limite en réclamant "1,95 milliard de dollars d'ici lundi 10h".
Par Le Nouvel Observateur avec AFP/ Publié le 13-06-2014
http://tempsreel.nouvelobs.com/ukraine-la-revolte/20140613.OBS0383/l-ukraine-presente-un-plan-de-paix-a-la-russie.html
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8 - Poutine en Crimée : La Crimée était et est définitivement russe
En visite en Crimée, la président russe a réaffirmé le statut de la péninsule qui « appartient définitivement à la Russie ». « La décision sur la réunification de la Crimée et de la Russie étant adoptée, Moscou n’a pas l’intention de l’annuler. A l’occasion d’une rencontre avec les groupes parlementaires de la Douma jeudi 14 août à Yalta dans la péninsule de Crimée, Vladimir Poutine a souligné que la Russie n’entendait pas s’isoler du reste du monde mais ne se laisserait pas traiter avec mépris.
En visite en Crimée, la président russe a réaffirmé le statut de la péninsule qui « appartient définitivement à la Russie ». « La décision sur la réunification de la Crimée et de la Russie étant adoptée, Moscou n’a pas l’intention de l’annuler » a annoncé jeudi 14 août Vladimir Poutine devant les députés de la chambre basse du Parlement russe. « Cela reviendrait à renoncer à soi-même. C’est impossible. La décision est prise » a déclaré le chef de l’Etat russe.
Vladimir Poutine a également rejeté les accusations selon lesquelles la Russie aurait annexé la Crimée: « Aucune annexion de la Crimée n’a eu lieu. Il s’agit de la volonté du peuple. Toutes les accusations sont dépourvues de fondement » a affirmé le président russe qui a insisté sur « le rôle unificateur » que la Crimée peut jouer pour la Russie.
Concernant la politique extérieure, M. Poutine a réaffirmé la souveraineté de l’Etat russe assurant que la Russie « disposait de différents moyens pour assurer ses intérêts nationaux, y compris les forces armées ». Le président russe a ainsi annoncé que vingt milliards de roubles seraient consacrés au développement des forces armées dans le cadre d’un programme valable jusqu’en 2020-21. Le président a cependant souligné que la Russie n’avait aucunement l’intention de « courir le monde un rasoir à la main comme le font certains ».
Le président russe a insisté sur la nécessité de « développer le pays de manière calme, digne et efficace sans se couper du reste du monde, sans rompre les liens avec les partenaires mais sans se laisser traiter avec mépris » a souligné Vladimir Poutine. Le leader russe a qualifié la situation dans le Sud-Est de l’Ukraine de « chaos sanglant » et de « conflit fratricide où se déroule une catastrophe humanitaire de grande ampleur ». Le chef de l’Etat a noté que la Russie suivait attentivement ce qui se passe dans le pays voisin et « fera tout ce qui dépend d’elle pour que le conflit cesse au plus vite et que le sang arrête de couler en Ukraine » a-t-il souligné.
En parlant des mesures de rétorsion de la Russie à l’égard des pays de l’UE, Vladimir Poutine a assuré qu’il s’agissait avant tout d’un moyen de soutenir les producteurs nationaux. « De plus, estime-t-il, les mesures prises par Moscou ouvrent le marché russe à de nouveaux partenaires qui sont prêts à coopérer ». M. Poutine a ajouté qu’indépendamment de la conjoncture politique et économique extérieure, l’essentiel à présent était de s’occuper des affaires intérieures.
Manon MASSET publié Vendredi 15 août 2014
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9 - Ukraine/victimes civiles : les USA appellent Kiev à ne pas utiliser d'armes lourdes
RIA Novosti/ Taras Litvinenko/ 15/08/2014
http://fr.ria.ru/trend/reglement_situation_en_ukraine_02_2014/
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10 - Energie: la politique de l'Ukraine dangereuse pour l'UE (PM slovaque)
Les décisions de l'Ukraine dans le domaine gazier sont "étranges" et pourraient nuire à l'Union européenne, a déclaré le premier ministre slovaque Robert Fico lors d'une rencontre avec les représentants de compagnie énergétiques. "Il est étrange qu'un Etat qui a signé un accord d'association avec l'UE et que l'Union européenne souhaite aider adopte des mesures susceptibles de nuire l'UE au lieu de coordonner ses démarches avec cette dernière", a indiqué M.Fico, cité par le journal slovaque Pravda.
Le chef du gouvernement slovaque exprimait sa préoccupation concernant la loi ukrainienne prévoyant l'interdiction du transit de ressources énergétiques russes via le territoire de l'Ukraine. Selon le premier ministre, la Slovaquie a entrepris des mesures concrètes afin d'aider l'Ukraine. A partir du mois de septembre, Bratislava est prête à fournir au pays du gaz en flux inversé. Mais si la Slovaquie venait à souffrir d'un manque de combustible en raison de l'arrêt des livraisons russes, elle penserait avant tout à ses propres intérêts.
M.Fico a en outre qualifié d'absurdes les sanctions aussi bien occidentales que russes, ajoutant que ces mesures n'étaient jamais utiles, soulignant la nécessité d'autres solutions.
14/08/2014/ PRAGUE, 14 août - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20140814/202143092.html
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11 - Russie : les sanctions se retournent contre l'UE (PM hongrois)
Le premier ministre hongrois Viktor Orban considère que les sanctions que l'Union européenne a décrétées contre la Russie se sont retournées contre elle, rapporte vendredi l'agence Reuters. "La politique européenne des sanctions (…) nous a nui plus qu'elle n'a nui à la Russie. C'est scier la branche sur laquelle on est assis", a indiqué M.Orban
Le 7 août, le gouvernement russe a publié une liste de produits interdits d'importation en provenance des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Australie, du Canada et de la Norvège, en réponse aux sanctions imposées contre Moscou.
Cette interdiction valable un an concerne le bœuf, le porc, la volaille, le poisson, le fromage, le lait et les produits laitiers, les légumes et les fruits.
RIA Novosti/ Alexei Nikolsky/ 15/08/2014/ MOSCOU, 15 août - RIA Novosti
http://fr.ria.ru/world/20140815/202153427.html
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